«C'est un échec et une gifle pour le Polisario et son sponsor l’Algérie», a déclaré à le360 l'ancien ambassadeur du Maroc aux Nations unies, Mohamed Loulichki, affirmant que la cour panaméenne «n'a pas non plus reconnu que la propriété de la cargaison appartient aux séparatistes à la solde d'Alger». «La cour, a-t-il insisté, a enlevé toute sorte de représentativité dans le Sahara à cette entité fantoche».
Selon lui, les Nations unies ont toujours affirmé que le Maroc a le plein droit d'explorer et d'exploiter les ressources des provinces du sud du royaume. Et d’ajouter : «Cette décision est une nouvelle claque après que l'Algérie et le Polisario ont été déboutés par l'Union européenne sur l'accord agricole et de la pêche». Ils doivent réfléchir plusieurs fois avant d'Intenter une action pareille, a poursuivi le diplomate marocain, estimant que le juge sud-africain saisi d'une affaire similaire ne peut pas en toute honnêteté ignorer le raisonnement juridique très clair de la Cour maritime du Panama.
De son côté, Abdelkader Bassou, expert en géopolitique et sécurité internationale, souligne que la Cour maritime panaméenne a considéré que le dossier a des relents politiques et n'a aucun fondement juridique. «Cette affaire n'est pas juridique, mais de dimension politique internationale». Selon lui, cela veut dire que «les pays et les régions ne peuvent pas statuer sur ce genre de dossier. Seuls l'ONU et le Conseil de sécurité sont compétents en la matière».