Peu après l’adoption du Pacte de Marrakech, le Premier ministre belge, Charles Michel, a affirmé qu’il s'apprêtait à entamer des consultations avec le Parlement afin de former une nouvelle coalition gouvernementale.
«Les deux tiers du Parlement ont déjà fait part de leur soutien au Pacte de Marrakech. La décision avait été exprimée à la tribune des Nations Unies au mois de septembre. Puis il y a une formation politique qui, jusque-là a soutenu le Pacte et qui a finalement changé d’avis. J’ai constaté que cette situation engageait la parole de la Belgique, qui doit demeurer solide. Par conséquent, il a fallu en tirer les conséquences», a affirmé le chef de gouvernement belge.
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Dans un discours prononcé ce matin devant les représentants de quelques 150 pays, Charles Michel a assuré que son pays serait «du bon côté de l'Histoire». «Je me présente devant vous avec une majorité parlementaire qui ne soutient plus mon gouvernement, debout droit et fier des convictions portées par la Belgique et que j’exprime ce matin à cette tribune», a-t-il indiqué.