"Euh... peut-être que je vais faire une extrapolation, il y a le mouvement de l'indépendance du Rif qui a pris de l'ampleur... euh... il y a des appels pour sensibiliser la communauté internationale sur une partie des terres occupées du Rif..". L'auteure de cette big "extrapolation" qui s'est présentée sous le couvert de "journaliste de l'agence de presse algérienne APS", alors qu'elle est un "agent à la botte du régime de son pays", a raté une belle occasion de se taire en approchant par le biais de cette "non-question", qui plus est hors-contexte, l'ambassadeur représentant permanent du royaume du Maroc auprès de l'ONU, Omar Hilale, juste après le vote par le Conseil de sécurité de la résolution 2351 sur le Sahara, vendredi 28 avril.
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La pseudo-journaliste a été littéralement électrocutée par cette réponse décapante de l'ambassadeur Omar Hilale. "Au moins au Maroc, il y a une démocratie. Tous ceux qui ont une opinion différente du gouvernement peuvent s'exprimer chaque jour autrement sans qu'ils soient ni attaqués, ni emprisonnés... Ce n'est pas le cas en Algérie où il y a des morts, par dizaines, et des centaines de gens qui sont portés disparus. La différence qui existe entre le Rif marocain et la Kabylie et Ghardaïa en Algérie, c'est que chez vous les morts se comptent par centaines. Au Maroc, on n'a pas de morts. On a la liberté d'expression, de mouvement, de rassemblement... Tous ceux qui peuvent s'exprimer peuvent le faire librement...".
Voilà, c'est dit. Bien dit. La pseudo-journaliste en a pris pour ses "grades" d'agent à la solde de la bêtise galonnée tapie du côté du luxueux Club des Pins, à Alger. Son dévoiement sur le Rif marocain n'a d'égal que la raclée que ses maîtres à Alger viennent d'essuyer sur la question du "Sahara occidental..." qui est bel et bien marocain.