Alors que le Royaume célèbre, ce vendredi 6 novembre, le 45e anniversaire de cet évèvement historique, Hassanna Rquibi El Idrissi, représentant de la tribu Rguibat, l'une des plus importantes des provinces sahariennes, se souvient et raconte cet instant où le défunt roi Hassan II avait donné, le 6 novembre 1975, le coup d'envoi de la Marche verte.
"C'est un jour historique. La Marche verte a obligé le colonisateur espagnol à quitter les provinces sahariennes. Nous vivons actuellement une période de développement, de prospérité et de stabilité", a affirmé Hassanna Rquibi.
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Quant à lui issu de la tribu sahraouie Arziguyne, Mohammed Msiid abonde dans le même sens, et souligne que "la marocanité du Sahara est confirmée par l'histoire".
Ces deux personnalités, très respectées dans les provinces sahariennes, saluent la dernière résolution votée par le Conseil de sécurité de l'ONU, et insistent sur le fait que celle-ci a écarté "toutes les thèses séparatistes de l'Algérie au sujet de l'indépendance".
Cette résolution, selon ces deux hommes, a recommandé une "solution politique, réaliste et durable", basée sur le plan d'autonomie sous souveraineté marocaine.
Au sujet du rêve chimérique de la création d'une prétendue association séparatiste, qui a été annoncée par un groupuscule à la solde d'Alger, les deux chefs de tribus estiment "que cette structure n'a pas sa place dans le Royaume".
"Le Sahara est marocain, et le roi Mohammed VI est notre souverain", ont-ils unanimement déclaré.
En ce vendredi 6 novembre 2020, l'effervescence règne à Laâyoune, où une série d'activités célébrant la Marche verte seront diffusées, depuis ce chef-lieu des Provinces du Sud, par les chaînes de télévisions publiques. Plusieurs équipes de journalistes et de techniciens sont arrivés en renfort, depuis Rabat et Casablanca, pour couvrir cet évènement.