Vidéo. Le nouvel ambassadeur d'Alger "non grata" au Maroc

Abdelaziz Benali Cherif, ancien porte-parole du MAE algérien, avait été annoncé en août 2019, comme nouvel ambassadeur d'Alger au Maroc. 

Abdelaziz Benali Cherif, ancien porte-parole du MAE algérien, avait été annoncé en août 2019, comme nouvel ambassadeur d'Alger au Maroc.  . DR

Le régime algérien aurait renoncé à la nomination du très controversé Abdelaziz Benali-Chérif, en tant que nouvel ambassadeur d’Alger au Maroc. Explications.

Le 30/09/2019 à 16h15

L’information vient d’être livrée par l’ex-diplomate algérien, Mohamed Larbi Zitout, actuellement en exil au Royaume-Uni.

Dans une vidéo postée sur sa chaîne youTube, l'opposant algérien dévoile que cette révision de la liste des nominations annoncée en août dernier concerne le nouvel ambassadeur d’Alger à Paris, Abdallah Baali, nommé in extremis directeur de campagne d’Abelmajid Tebboune, candidat à la présidentielle du 12 décembre 2019, et Abdelaziz Benali-Cherif, annoncé dernièrement comme nouvel ambassadeur d’Alger au Maroc.

Posted by ‎Mohamed Larbi Zitout محمد العربي زيتوت‎ on Saturday, September 28, 2019

L’ex-diplomate, Larbi Zitout, indique que son ex-collègue, Abdelaziz Benali-Cherif, serait «indésirable» au Maroc, en raison de son prosélytisme pro-polisario très prononcé, l'ex-porte-parole du MAE algérien n'ayant d'ailleurs jamais fait mystère de son hostilité à l'intégrité territoriale du Maroc.

Analysant le nouveau mouvement opéré mi-août dernier au sein du corps diplomatique algérien, le360 avait à juste titre constaté que les chancelleries stratégiques avaient été confiées à des personnages résolument marocophobes et hostiles à l’intégrité territoriale du royaume, dont Abdelaziz Benali-Cherif, et Soufiane Mimouni (nouvel ambassadeur d’Alger à l’ONU), auteur de l’agression, le 18 mai 2017, d’un diplomate marocain, à Saint-Vincent et les Grenadines, aux îles Caraïbes.

Une hostilité que l’ex-diplomate algérien, Larbi Zitout, dénonce avec vigueur, relevant que la diplomatie algérienne pratique la politique de « deux poids, deux mesures » à l’encontre du Maroc, en ce qui concerne particulièrement l’unité et la souveraineté du royaume sur son Sahara. L’ex-diplomate algérien s’étonne que le régime algérien ait bien voulu s’opposer à la partition du Kosovo musulman de la Serbie et que ce même régime, par on ne sait quelle logique, soutienne le front séparatiste du polisario!

«On ne peut, d’un côté, défendre le principe de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États et, de l’autre, soutenir la partition d’autres États, comme ce fut le cas de l’Indonésie (tronquée du Timor-Est) et du Sud-Soudan», soutient-il.

Une incohérence flagrante dans la politique étrangère (et étrange!) d'un régime qui n'a jamais été si proche de la faillite comme il l'est aujourd'hui. 

Par M'Hamed Hamrouch
Le 30/09/2019 à 16h15