Nezha El Ouafi a indiqué à le360 que la conférence a accueilli favorablement, et à une large majorité, le rapport scientifique du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC ou IPCC).
Ce rapport onusien appelle à une réduction des émissions de CO2 pour rester à 1,5°C de la température, afin de freiner l’actuel processus de réchauffement climatique.
Selon la secrétaire d'Etat chargée du développement durable, les questions liées au financement (100 milliards de dollars par an d'ici 2020) promis par les pays riches pour soutenir l'adaptation aux changements climatiques, d’une part, et les pays en voie de développement, d’autre part, sont en cours "de règlement définitif".
Quant aux aides promises qui concernent les pays pauvres et insulaires menacés par le niveau des océans, la COP24 a entériné les résolutions de la COP21, qui a eu lieu à Paris, et celles de la COP22 de Marrakech.
C'est-à-dire que les pays les pays plus industrialisés, donc ceux qui polluent le plus la planète, doivent contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre afin de diminuer le réchauffement de la terre.
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Lors de cet entretien, la secrétaire d'Etat a également évoqué la contribution du Maroc en matière de préservation de l'environnement, aussi bien sur le plan international que national.
"Il faut être fier du rôle que joue le Maroc. De nombreux pays saluent ces efforts", s'est félicitée Nezha El Ouafi.
La stratégie adoptée par le Maroc en matière de développement durable et de mise en place d’énergies «propres» s'est élargie, ces dernières années, à d’autres pays africains, avec un partenariat soutenu notamment avec Brazzaville, en vue de la réalisation du projet du bassin du Congo.