«Des foules en grand nombre», des «marées humaines». C’est ainsi que titre la presse à la solde du Polisario pour décrire les manifestations ayant supposément eu lieu à Laâyoune en marge de la visite, entamée hier jeudi 28 juin, dans les provinces du Sud, de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Horst Köhler, dans le cadre de sa tournée dans la région afin de relancer les négociations autour de la question du Sahara marocain. A les lire, on se serait attendu à de grands rassemblements. Mais rien, strictement rien, n’en est. Et les appels lancés depuis Alger et Tindouf à des manifestations pour polluer cette visite, la première du genre à s'élargir à Laâyoune, Dakhla et Smara, ont tourné au grand fiasco.
Seules quelques personnes, brandissant un fanion de la pseudo RASD, s’étaient réunies dans une ruelle d’un quartier de la ville répétant la même litanie victimisatrice du Polisario et de ses supporters. Regardez.
Une personne s’est particulièrement distinguée par ses hurlements, allant jusqu’à parler de l’évanouissement de sa mère sous les «bottes» des forces de l’ordre, qu’on ne voit nulle part dans la vidéo. Mieux, la caméra tournée en sa direction, on l’aperçoit circuler le plus normalement du monde. Dans ce «film», il s’avère que le meneur en question n’est autre qu’un des «salariés» du Polisario, de ceux-là mêmes que le front séparatiste paie régulièrement, et généreusement, pour relayer ses thèses, au Maroc comme à l’étranger.
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A le360, nous l’avions révélé en février dernier: un document confidentiel dévoilait de manière précise les détails financiers d’un vaste plan orchestré par le Polisario pour relancer, via ses relais internes, des activités subversives dans les provinces sahariennes et d’autres villes au nord du Maroc.
Quelque 17 associations, actives au Sahara, reçoivent ainsi de l’argent chaque mois du Polisario, en plus de 7 médias, 44 détenus, 16 détenus parmi les étudiants et nombre de figures connues du séparatisme. A ce sujet, Aminatou Haidar, Ali Salem Tamek, Brahim Dehhan et Sidi Mohamed Dadech reçoivent chacun 1.850 euros par mois. Le total des dépenses du mois de septembre: 648.000 dirhams auxquels il faut ajouter un peu plus de 150.000 dirhams en devises, soit 15.015 euros. Nous ne sommes pas loin de 820.000 dirhams par mois. Une somme dispatchée autant pour rémunérer les instigateurs du mouvement séparatiste que les personnes qui se sont retrouvées derrière les barreaux, comme les bouchers de Gdeïm Izik. Dans cette vidéo, sont révélées les sommes, les associations, les personnes et les activités auxquelles sont affectés les financements du Polisario.
La sauce (ou la somme, sommes-nous tentés de dire), ne semble plus prendre. Et tout ce que le Polisario semble réussir à mobiliser se limite à des personnes isolées, au propre comme au figuré.