Vidéo. Exclusif. Voici comment le Polisario finance les «actions subversives» au Sahara

Dans les camps de Tindouf, où des Sahraouis sont séquestrés par le Polisario, soutenu par l'Algérie.

Dans les camps de Tindouf, où des Sahraouis sont séquestrés par le Polisario, soutenu par l'Algérie.. AFP

Le 10/02/2018 à 18h05

VidéoUn document confidentiel parvenu à le360 dévoile de manière précise les détails financiers d’un vaste plan orchestré par le Polisario pour relancer, via ses relais internes, des activités subversives dans les provinces sahariennes et d’autres villes au nord du Maroc. Révélations.

Un plan ourdi dans la discrétion à l’autre bout de la frontière du royaume et dont les axes, financiers surtout, permettent de cerner le mode opératoire utilisé par le Polisario pour téléguider des actions subversives au Sahara marocain et d’autres villes au nord du royaume. Un document confidentiel obtenu par le360 lève le voile sur les financements de ce «plan de sape» confiés à un certain Omar Boulssen, connu et adulé des officines droit-de-l’hommistes s’activant dans les provinces du sud, pour la simple raison qu’il s’emploie depuis Las Palmas, où il est installé, à organiser toutes les opérations de transfert d’argent vers les provinces sahariennes.

La stratégie confiée à Omar Boulssen a pour objectif de recruter le maximum de jeunes, en vue de servir la prétendue cause séparatiste par la perpétration d’actes de subversions en direction des symboles et des institutions de l’Etat.

L’intéressé gère et encadre plusieurs activités des structures pro-séparatistes, à leur tête le très médiatique CODESA (Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’Homme, fondé et dirigé par la prétendue «héroïne de l’Intifada sahraouie», Aminatou Haïdar, de son vrai nom Aminatou Haïdarun), et l’ASVDH (Association sahraouie des victimes des violations graves des droits de l’Homme, celle-là autorisée, et dont la présidence est co-assurée par Brahim Dehhan et Jimmy El Ghalia), en assurant, au fur et à mesure, leur financement.

En quoi consiste le plan de sape ourdi par le Polisario?L’objectif assigné à ce plan est de mener diverses actions de déstabilisation, de provocation et d'organiser des manifestations, voire des émeutes, dans les provinces du sud et même dans d’autres villes du royaume. Le mode opératoire repose sur des subventions et salaires mensuels remis à des acteurs supposés mener des actions de fronde. Ces acteurs sont divers: des associations, des médias, des personnes physiques, des étudiants, des détenus…Le champ des concernés est très large et couvre jusqu’à des associations de personnes à mobilité réduite.

820.000 dirhams débloqués chaque moisLe volet financier révélé dans le document couvre les dépenses du mois de septembre 2017. Il donne une idée précise sur l’importance que revêt pour le Polisario, et son sponsor algérien, l’instigation d’actes de rébellion à l’intérieur du Maroc. Pour atteindre cet objectif, le Polisario a développé en les finançant des structures d’encadrement, d’endoctrinement et de mobilisation à l’intérieur des principales villes du Sahara. Les associations qui reçoivent les financements du Polisario s’activent chacune dans un secteur spécifique. Elles sont supposées couvrir plusieurs branches et âges de la population: soutien aux détenus, aux femmes, aux handicapés, aux enfants, aux médias, aux équipements, à la mobilité des personnes (notamment par la prise en charge de leurs frais de voyage à l’étranger), dénonciation de «l’exploitation des richesses naturelles…»

Pour avoir une idée du gigantisme du projet de déstabilisation des provinces du sud, il suffit de dire que 17 associations, actives dans cette région, reçoivent de l’argent chaque mois du Polisario, en plus de 7 médias, 44 détenus, 16 détenus parmi les étudiants et nombre de figures connues du séparatisme. A ce sujet, Aminatou Haidar, Ali Salem Tamek, Brahim Dehhan et Sidi Mohamed Dadech reçoivent chacun 1.850 euros par mois. Le total des dépenses du mois de septembre: 648.000 dirhams + 15.015 euros. Nous ne sommes pas loin de 820.000 dirhams par mois. Une somme dispatchée autant pour rémunérer les instigateurs du mouvement séparatiste que les personnes qui se sont retrouvées derrière les barreaux, comme les bouchers de Gdeïm Izik. Dans cette vidéo, sont révélées les sommes, les associations, les personnes et les activités auxquelles sont affectées les financements du Polisario.

En plus de Aminatou Haidar, Ali Salem Tamek, Brahim Dehhan et Sidi Mohamed Dadech, Hassanah Aalia reçoit également une dotation mensuelle de 500 euros. Ces activistes sont des habitués de l’université de Boumerdes, en Algérie, où ils reçoivent, outre des cours sur les techniques de propagande (manipulation de l’information et photomontage de scènes présumées de répression), des entraînements aux maniements des armes!

Certains détails de la répartition des dépenses montrent que plusieurs actions, vendues par les séparatistes comme étant spontanées et émanant d’initiatives personnelles, sont en fait téléguidées depuis les officines algéro-polisariennes. A ce sujet, on trouve dans les dépenses de septembre 2017... le loyer d’une maison à Salé. Il se trouve que c’est dans cette ville que s’est déroulé le procès des détenus de Gdeïm Izik. Les sitinneurs qui soutenaient les détenus et s’époumonaient à chanter des slogans séparatistes étaient en fait en mission rémunérée. Même leurs équipements, dont des caméras, des disques durs et des clefs USB sont listés dans les dépenses de septembre.

Du détail des financements, il ressort également que le Polisario ne privilégie pas seulement les associations séparatistes, dont le CODESA d’Aminatou Haïdar et l’ASVDH de Brahim Dehhan. Le Polisario instrumentalise également des dizaines d’antennes dans les cités universitaires, notamment à Marrakech et à Agadir, sans compter des centaines de sitinneurs, dont des enfants, voire des handicapés, que l’on a l’habitude de voir notamment au quartier Maâtallah, à Laâyoune, chaque fois qu’une délégation étrangère visite les provinces du sud.

D’où vient l’«argent de la subversion»?Les actes de sédition à l’intérieur des provinces du sud sont un axe majeur de la stratégie établie par le Polisario et son conseiller algérien. C’est ce qui explique la densité du réseau qui bénéficie de financements et l’intérêt porté à la récompense des détenus. Pour donner l’exemple et inciter d’autres personnes à braver le droit et les institutions de l’Etat, le Polisario n’abandonne pas les personnes qui se retrouvent derrière les barreaux. A cet égard, les détenus constituent le plus grand effectif des personnes qui bénéficient de dotations mensuelles du Polisario. S’il fallait trouver un lien entre le Polisario et la triste tuerie de Gdeïm Izik (11 éléments des forces de l’ordre sauvagement tués et mutilés), c’est bien dans le soutien financier que les séparatistes apportent chaque mois aux détenus liés à cette affaire.

Le budget débloqué en septembre 2017 provient notamment de dons faits par des ONG de défense des droits de l’Homme et, surtout, du trafic d’armes, de drogues et de voitures volées auquel s’adonne le Polisario dans la région sahélo-saharienne. Sans oublier les fonds collectés dans les supermarchés espagnols sous couvert d’ «aide au peuple sahraoui», ou plus encore auprès des ONG, voire les gouvernements autonomes, du voisin du nord. «Le gouvernement catalan a débloqué une somme de 100.000 euros (1,1 million de dirhams) pour le financement, via l’ONG catalane nommée NOVACT (International institute for non violent action), basée à Barcelone et présidée par la ressortissante espagnole Simonetta Costanzo Pittaluga, d’une conférence grandiose prévue du 25 au 27 février 2018 dans le camp appelé Smara, à Tindouf», révélait récemment le360. 

Les financements du Polisario et le vaste réseau qui en bénéficie à l’intérieur du royaume constituent la pointe névralgique de la sacro-sainte «Intifada sahraouie» promise par le Polisario. Une «Intifada» qui est sonnante et trébuchante et qui en dit long sur la «vocation pacifiste» d'un front corrompu et carburant uniquement à l'argent. Jusque-là, le plan n’a pas porté ses fruits, au grand dam d’ailleurs des médias séparatistes qui déplorent le calme dans les provinces du sud et ne ratent pas une occasion pour amplifier la moindre étincelle dans l’espoir d’embraser les territoires du sud. L’on sait désormais que les personnes qui se proclament de principes sont rondement rémunérées pour donner de la voix. La vigilance doit être de mise pour anticiper les actions subversives. Il doit y avoir un autre, voire d’autres recruteurs du Polisario, que Omar Boulssen.

Par M'Hamed Hamrouch
Le 10/02/2018 à 18h05

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La richesse du Royaume du Maroc ne dépend pas uniquement de l'étendue de son territoire et de ses richesses naturelles, mais il dépend de son capital immatériel qui est lié à son tour à sa culture diversifiée et à sa population dynamique. En conclusion, une étude montre que notre pays possède d’importants gisements de richesse au sein et à travers toutes les composantes de son Capital Immatériel qui lui permettront de s’inscrire pleinement sur le sentier d’une émergence inclusive et durable, chose qu'ont remarqué les puissances coloniales et ils ont menu une politique de déstabilisation par l'éclatement de ses territoires et la création des foyers de tension entre les pays voisins. La France a annexé une large région de l'est Marocain à l' ex Algérie Française, et ce n'est qu'après avoir voulu cédé l'indépendance aux Algériens qu'ils ont voulu céder ces territoires de l'est au Maroc et ce en retraçant les frontières, mais les Marocains n'ont pas voulu négocier avec l'occupant Français et ils ont au contraire décidé d'attendre l'indépendance de l'Algérie, et cela a été convenu avec les dirigeants du front de libération Algérien. ces derniers ont promis au gouvernement Marocain de céder ces territoires en réglant ce problème de frontière, mais malheureusement ils ont tout nié et ne voulait plus parler de ce problème et pire encore, ils ont contrarié le Maroc à achever son intégrité territoire. À qui la faute alors ? Il est certain que le conflit dans notre région est créé en toutes pièces par le régime Algérien qui est entrain de continuer sur la même voie politique des puissances coloniales.

Ces agissements on les connait depuis longtemps , et on les a laissés faire !Le Maroc ne doit pas contrôler que ce qui vient de l'Espagne , mais également certaines ambassades dans notre propre royaume .

C'est comme même malheureux, pourquoi on ne s'attaque pas directement à la source de ces séparatistes et de régler leur compte, faites comme Poutine, là on les laisse faire leurs petites affaires en douce sans que nos autorités ne réagissent, c'est un comble, nous sommes tout simplement dirigés par des incapables y compris le ministre de l'intérieur, waw nos services secrets sont parmi les meilleurs, aident la France a neutralisé ses terros et on laisse faire les voyous criminels polizbels...???????! Un peu de respect pour nos policiers égorgés par ces mêmes bouchers polizbel.

Question simple ?! La source de l'argent ? Le pays des HARKAS descendence kouloughlis, les seuls responsables de ce résidu bâtard de la guerre froide, donc sans ces ressources financières le bâtard polizbel disparaîtra à tout jamais !

Qu'est-ce que le gouvernement attend pour neutraliser ces traîtres ????

Une seule solution à cette vermine, la peine de mort pour tous ( ce sont des terroristes, ils méritent aucune pitié).

Je suis rifain mais le polisario c des vendu et sont instrumentalise par alger.vive elwatan maroc

Ne sommes-nous pas censés contrôler nos frontières physiques et monétaires ? Comment est-il possible de faire passer autant de millions chaque mois sans que nos douanes et nos banques n'en aient le moindre soupçon ? Pour les habituels de l'Université d'été de Boumerdas que rappelle à juste titre l'article, comment est-il possible de les laisser réintégrer le Maroc à leur retour sachant exactement le but de leurs voyages, et la mission de subversion qu'ils y ont reçu de la Direction du Polisario et des services spéciaux algériens ? c'est une question à laquelle je n'ai pas trouvé de réponse à ce jour. Pourtant leur intelligence flagrante avec l'ennemi est largement suffisante pour les faire enfermer éternellement. Même les pays dont se réclament les ONG occidentales donneuses de leçons appliquent ces règles à leurs traîtres. De quoi a-t-on peur ? Et de qui pour assurer l'ordre et la sécurité chez nous ??.

Bravo et merci aux agences et services marocains d'avoir découvert le pot aux roses des ennemis du Maroc !! Que la justice soit sans pitié pour ces traîtres à la nation, qui les a nourris et éduqués...

c est leur mentor le regime dictateur d alger et les nostalgiques des temps revolus a jamais ces ong etrangeres qui les financent.plus d envois et d encaissements pour les traitres et mercenaires,les choses se corsent pour eux.

Paieront le jour (j) ses traitres et vendus le peuple marocain ne vous làchera jamais ?

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