"24,2 millions de personnes ont reçu une première dose et 22, 2 millions ont reçu la deuxième injection, soit 65% du total de la population. Ce sont ces personnes qu'il faut protéger alors que les autres sont invitées à se faire vacciner", a affirmé le ministre devant les conseillers parlementaires, lors de la séance des questions orales.
Et d'ajouter qu'il est l'avocat de la majorité face à la minorité qui refuse le pass vaccinal. "Nous ne sommes par à l'abri d'une nouvelle vague", a-t-il souligné alors que des conseillers parlementaires de l'UMT et du syndicat islamiste du PJD ont demandé à Khalid Aït Taleb de revenir sur la décision du pass vaccinal contre lequel des opposants sont sortis dans la rue. "Il ne faut pas détruire les acquis de l'opération réussie de la vaccination", leur a-t-il répondu en frappant du point sur le pupitre.
A l'instar de la majorité des conseillers parlementaires, le représentant de la CGEM (Confédération générale des entreprises du Maroc), Mohamed Reda Lahmini, a, quant à lui, reconnu implicitement le rôle que joue le pass vaccinal, affirmant que "notre intérêt réside notamment dans la relance des activités des entreprises et de l'économie nationale".
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Le ministre a en outre confirmé à cette occasion que le Maroc se prépare, dès la fin de ce mois de novembre, à produire le vaccin anti-covid-19. Il a par ailleurs démenti l'existence d'un stock de vaccins périmés. "Il y a un seul cas d'un flacon Pfizer dans lequel a été trouvé une petite partie du bouchon de fermeture. Ce résidu a été noyé dans ce flacon parce que le bouchon a été mal perforé par la seringue", a expliqué le ministre aux élus.
Le conseiller parlementaire de l'Istiqlal, Mohamed Zidouh, a demandé à Khalid Aït Taleb de mettre à la disposition du public un porte-parole de la Commission scientifique pour éclairer l'opinion à chaque fois qu'un cas particulier sur la vaccination se présente.