"Depuis 2016, les séparatistes n'ont cessé de provoquer le Maroc en dépit des mises en garde répétées adressées par la Communauté internationale, dont l'ONU et le Conseil de sécurité", affirme le politologue Mohamed Tajeddine El Hosseini, qui rappelle que les FAR ont rétabli hier "la situation sans avoir tiré un seul coup de feu".
Des soldats des FAR ont ainsi repoussé vers une zone isolée près de 60 séparatistes qui bloquaient depuis plusieurs semaines la libre circulation des personnes et des marchandises au poste frontalier d'El Guerguarat.
"Il était prévu que l'armée marocaine allait rétablir l'ordre. Les FAR ont précisé qu'elles n'utiliseraient les armes qu’en cas de légitime défense", martèle ce spécialiste en droit international, qui fait endosser la "responsabilité de ces actes à l'Algérie dont les territoires sont utilisés par les séparatistes pour porter atteinte à l'intégrité territoriale nationale".
Selon Mohamed Tajeddine El Hosseini, le Maroc n'a pas déclaré la guerre aux séparatistes, mais si ceux-ci venaient à commettre, d'après ce chercheur, "l'erreur irréparable d'attaquer le Maroc", comme ce fut le cas, a-t-il rappelé, à Amgala en 1976, avec l'implication de l'Algérie, "l'ennemi ne pèsera pas lourd et sera écrasé".
A proximité du mur de défense, "la guerre d'usure et de guérilla contre le Maroc dans cette zone n'est plus possible", estime ce politologue.