Hakim Benchamas conteste la légitimité de la nomination de Samir Koudar, une plainte que l'avocat Abdellatif Ouahbi, un des dirigeants du Groupe de l'Avenir tentera de démonter lors de la reprise du procès vendredi prochain. Selon cet avocat, le report est une "tactique" de Benchamas visant "à faire traîner les choses pour acculer notre mouvement à agir dans le vide sans pouvoir organiser notre congrès".
Or, a-t-il ajouté, Benchamas "a tort puisque nous sommes déterminés à aller de l’avant dans la préparation du 4e congrès du parti". A la question de savoir si une réconciliation est toujours possible, Ouahbi a répondu par la négative, en rappelant le communiqué publié hier, mardi 17 septembre, en soirée, après la réunion du Bureau politique tenue sous la présidence de Hakim Benchamach.
"Ce dernier, a poursuivi Ouahbi, a fermé la porte devant tout espoir de réconciliation en niant totalement l'existence d'une médiation actuelle entre lui et le Groupe de l'Avenir".
Et de conclure que la meilleure réponse à donner à ce communiqué consiste à ce que "la contestation continue et que le 4e congrès soit organisé". Le bras de fer continuera donc jusqu'à ce qu'un médiateur crédible intervienne en vue de régler ce conflit vieux d'un an, de l'avis de nombre d'analystes politiques.