En tant que membre de l’UE, la république d’Allemagne est consciente des enjeux migratoires et de la libre-circulation des personnes.
«Notre croissance démographique étant ce qu’elle est, nous avons besoin de la main d’œuvre du reste du monde», a affirmé la chancelière allemande.
Angela Merkel a tenu à saluer le rôle de premier plan joué par le Maroc en matière de migration au sein de l’Union africaine, tout en se réjouissant de l’adoption de ce Pacte mondial à Marrakech.
Elle rappelle, au passage, que ce document n’est juridiquement pas contraignant. Merkel se dit par ailleurs prête à continuer à discuter avec les autres pays qui hésitent encore à adhérer au Pacte mondial sur les migrations.
Angela Merkel insiste sur l'importance d'une coopération multilatérale pour résoudre les problèmes migratoires.
Pour elle, l'amélioration des conditions d’accès aux services de la santé et à l’éducation est nécessaire.
«L’atteinte des objectifs du développement durable et la mise en oeuvre du Pacte mondial sur les migrations sont indissociables. Cela vaut la peine de se battre pour la réalisation du Pacte mondial sur les migrations», a conclu la Chancelière allemande.