Vidéo. À Dakhla, le Maroc et les États-Unis scellent une alliance consolidée

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Les relations entre le Maroc et les Etats-Unis ont été toujours excellentes, mais la visite à Dakhla de David Schenker, secrétaire d'Etat adjoint pour le Proche-Orient, va sans conteste doper les partenariats bilatéraux dans les domaines économique, politique, sécuritaire et militaire.

Le 10/01/2021 à 15h09

Lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre Nasser Bourita, David Schenker a bien résumé l'avenir des rapports bilatéraux en affirmant que "les prochaines années seraient meilleures". 

Il a livré à Dakhla l'«excellente impression» que lui a produite le roi Mohammed VI, indiquant que sous son règne, "la paix, la sécurité, la stabilité et le développement local" ont été consolidées. 

Le Roi, a-t-il affirmé, a promu "un agenda de réformes audacieux et de grande envergure" au cours des deux dernières décennies.

Nasser Bourita a lui aussi promis de beaux jours à la coopération entre les deux pays.

"Déjà, elle évolue à un rythme sans précédent. Un développement très important sur la base de divers accords", a déclaré le chef de la diplomatie marocaine.

Le responsable américain a débuté sa journée à Dakhla en lançant le portail "Dakhla Connect", une plateforme destinée à encourager les investissements dans la région.

David Schenker a rencontré, à cette occasion, les élus locaux ainsi que des représentants de la CGEM et d'ONG locales. 

Toutefois, l'une des activités phares de son déplacement à Dakhla a porté sur la visite des futurs locaux du consulat général des Etats-Unis.

Une assistance en nombre, incluant David Schenker, Nasser Bourita, l'ambassadeur des Etats-Unis David Fischer ainsi que des élus sahraouis, a été conviée à assister à cette cérémonie de présentation. 

Les Etats-Unis ont également décidé d'ouvrir un bureau des investissements, chargé de financer des projets, pour une enveloppe de l'ordre de 3 milliards de dollars.

Rappelons que l’ouverture du consulat américain à Dakhla a été annoncée par la Maison Blanche, dans la foulée de la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur le Sahara.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Benmini
Le 10/01/2021 à 15h09