Au cours de la semaine écoulée, le nom du Maroc a brillé sur la scène internationale. Cette séquence exceptionnelle a débuté par l’exploit historique des «Lionceaux» en Coupe du monde de football et s’est poursuivie par une série d’étapes politiques capitales, augurant une résolution définitive au conflit artificiel autour du Sahara marocain.
Ces succès diplomatiques sont orchestrés avec maestria par une équipe chevronnée, suivant les orientations du Roi Mohammed VI, rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce lundi 20 octobre. Une dynamique vertueuse qui a pris son essor avec les déclarations du Haut-conseiller du Président Trump pour le Moyen-Orient, Massad Boulos.
Dans un entretien accordé à la presse, ce diplomate a clarifié la position américaine. Il a non seulement réaffirmé le soutien incontestable de Washington au plan d’autonomie marocain, mais a également dévoilé plusieurs initiatives programmées pour l’avenir. Boulos a souligné que l’appui américain à la marocanité du Sahara ne relevait pas d’une simple posture politique éphémère, mais d’une conviction profonde et durable. Cherchant une issue honorable au régime algérien, il s’est également référé au discours royal de la fête du Trône, dans lequel le souverain a appelé à un dialogue franc avec l’Algérie, notant l’existence d’une volonté algérienne d’apaisement.
Parallèlement à ces déclarations, le Royaume œuvrait à créer un événement similaire à Moscou, à l’occasion de la tenue de la commission mixte intergouvernementale russo-marocaine. Au-delà de la signature de plusieurs accords renforçant leur partenariat stratégique, le ministre Nacer Bourita et son homologue russe ont affiché leurs convergences de points de vue sur de multiples questions.
À propos du Sahara, les deux parties ont estimé nécessaire «de ne pas interpréter la loi et les principes internationaux d’une manière susceptible d’entraver le progrès vers la résolution du conflit». Une position ferme qui démontre l’engagement de Moscou à œuvrer pour une solution réaliste, dépassant les slogans stériles que scande inlassablement le régime militaire algérien. Le communiqué commun a confirmé cette thèse, indiquant qu’il était «temps de prendre en compte la dynamique internationale de ce dossier, grâce à l’élan donné par Sa Majesté le Roi Mohammed VI».
Pour couronner cette semaine, l’avant-projet de résolution américain au Conseil de sécurité a introduit des nouveautés historiques, relaie Al Ahdath Al Maghribia. Les États-Unis, en leur qualité de porte-plume, y appellent à adopter la proposition d’autonomie de 2007 comme «la base la plus crédible, fiable et réaliste» pour une solution politique définitive.
Ce draft préconise la reprise des négociations entre toutes les parties sur la base de cette initiative, unique et prometteuse, pour clore définitivement ce conflit vieux d’un demi-siècle.








