Menée par Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, la nouvelle stratégie de gestion durable des déchets sera très prochainement opérationnalisée. Cette initiative, comme d’autres, s’inscrit dans le contexte des préparatifs pour la co-organisation de la Coupe du Monde 2030. Comme l’avait préalablement annoncé le Roi Mohammed VI, la candidature du Maroc, avec celles de l’Espagne et du Portugal, a été unanimement choisie par le Conseil de la Fédération Internationale de Football Association.
Selon Challenge, la nouvelle stratégie de gestion durable des déchets vise à contrer les impacts négatifs de cette activité de transformation sur l’environnement et la qualité de vie des citoyens. «Un budget conséquent de 6 milliards de dirhams a été alloué à des projets visant à concrétiser cette vision», annonce le magazine.
Au cœur de cette approche, figure la mise en œuvre de la collecte sélective des déchets ménagers, avec une séparation entre les matières organiques et les autres, recyclables.
En prévision de la Coupe du Monde 2030, plusieurs projets ont été proposés dans les six villes hôtes, couvrant des initiatives allant des centres de tri aux centres d’enfouissement.
Selon Challenge, «en réponse à des questions orales sur la gestion des déchets à la Chambre des représentants, la ministre a souligné que le tri sélectif dans ces six villes nécessiterait un investissement financier d’environ 6 milliards de dirhams».
Simultanément, un programme spécifique a été élaboré pour les municipalités produisant moins de 50.000 tonnes d’ordures ménagères par an, comprenant 13 projets d’une valeur totale de 330 millions de dirhams.
L’objectif de cette initiative est de valoriser les déchets de manière écologique, réduisant ainsi leur impact sur l’environnement, en particulier en ce qui concerne le lixiviat et les émissions de gaz à effet de serre.
«La ministre a également mis en avant la préparation d’un projet de loi modifiant la loi sur la gestion et l’élimination des déchets. Ces modifications visent à développer les techniques de valorisation des déchets, renforcer la responsabilité élargie des producteurs, améliorer la gouvernance de la gestion des déchets et promouvoir la justice réparatrice», indique Challenge.