Cette affaire est née il y a quelques semaines à Sidi Slimane, au nord-est de Rabat, quand des informations ont fait état d’une possible «acquisition suspecte» d’un terrain agricole, dit soulaliya, acquis sous la forme d’un contrat-location avec les autorités locales au profit d’un proche de Rachid El Abdi.
Selon la rumeur, la spéculation sur le terrain aurait été si forte qu’il aurait été vendu à un prix élevé -on parle de 400.000 dirhams- après l’adjudication de cette acquisition.
Une source proche de ce dossier a clarifié pour Le360, sous le couvert de l’anonymat, que Rachid El Abdil n’est concerné «ni de près ni de loin» par ces informations ni par l’acquisition de ce terrain.
«L’acquisition de ce terrain agricole, dit soulaliya, s’est déroulée dans le cadre d’une adjudication légale au cours de laquelle les règles ont été respectées, en particulier le principe de la concurrence, de la compétitivité et du plus offrant gagne», a-t-on souligné.
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En outre, ce terrain «n’a pas été revendu car son nouveau propriétaire se prépare à réaliser une série d’investissements», a martelé notre source en démentant catégoriquement «toute forme de spéculation et de malhonnêteté qui aurait entaché cette opération légale».
La même source, très proche du haut cadre du Parti authenticité et modernité (PAM) et président du Conseil de la région Rabat-Salé-Kénitra, a par ailleurs démenti «les fausses informations» selon lesquelles ce dernier a été convoqué sur cette affaire par la Brigade nationale de la police judiciaire.
«Le président n’a reçu aucune convocation au sujet d’une quelconque affaire, qu’elle soit sécuritaire ou judiciaire», a affirmé la même source, avant de signaler que Rachid El Abdi, en tant que dirigeant du PAM, fait dernièrement face à une série de calomnies alors que le parti du Tracteur prépare son congrès national.
