Nizar Baraka a ainsi affirmé, hier soir, sur l’émission Confidences de presse sur 2M, que «chaque ministre à le droit de recruter qui il veut dans son cabinet».
C'est dans ces termes que le ministre de l'Equipement et de l'eau est venu voler au secours de Awatid Hayar, et a tenu, par ces propos, à minimiser cette polémique naissante, en bottant en touche, et en accordant son soutien, de façon tacite, à la ministre qui a embauché son mari dans son cabinet.
Il faut dire que Awatif Hayar fait partie de son parti, dont il est le secrétaire général.
«Le mari [de la ministre, Ndlr] est un professeur universitaire qui va travailler dans le cabinet sans aucune contrepartie financière», s'est-il ainsi défendu.
Sur 2M, le patron de l’Istiqlal est même allé plus loin et a expliqué au journaliste qui l'interviewait que cette polémique avait accordé «plus d’intérêt que ne le vaut en réalité le sujet. C’est dépassé», s'est-il indigné, confirmant implicitement que la ministre travaillera désormais avec, à ses côtés, son mari, qui fera partie de sa garde rapprochée.
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«Nous oublions l’essentiel. C’est que ce département [de la Solidarité, Ndlr] vise à être au service des citoyens, à lutter contre le chômage. Le gouvernement est venu avec la vision de recruter 250.000 jeunes en leur assurant un salaire de 2.000 dirhams», a tenté de convaincre les téléspectateurs le patron de l’Istiqlal.
Au cours de cette même émission, Nizar Baraka est revenu sur deux importants sujets, qui font cette fois-ci partie de ses prérogatives au gouvernement, et sur lesquels le gouvernement précédent avait déjà travaillé: la décision de construire une nouvelle route continentale entre Rabat et Casablanca, pour désengorger l’actuelle autoroute, et la réalisation d’un tunnel dans la vallée de l'Ourika, pour rendre plus praticable le trajet routier reliant Marrakech à Ouarzazate.