Succession ouverte pour remplacer Saïd Naciri à la présidence du Conseil préfectoral de Casablanca

Saïd Naciri, élu local et parlementaire, actuellement incarcéré à la prison de Oukacha dans le cadre de l’affaire dite du Malien.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 1er juillet pour le remplacement de Saïd Naciri à la présidence du Conseil préfectoral de Casablanca. Les détails.

Le 27/06/2024 à 11h50

Le wali de Casablanca a annoncé, le mercredi 26 juin, l’ouverture des candidatures pour remplacer Saïd Naciri, élu du Parti authenticité et modernité (PAM), à la présidence du Conseil préfectoral de Casablanca. Cette décision fait suite à une décision du ministre de l’Intérieur, datée du 25 juin, constatant l’interruption de l’exercice de ses fonctions par Saïd Naciri, incarcéré à la prison de Oukacha dans le cadre de l’affaire dite du «Malien».

Selon la décision du wali Mohamed Mhidia, les prétendants au poste ont jusqu’au 1er juillet pour déposer, en personne, leur candidature à la direction des collectivités territoriales. Outre ses pièces d’identité, chaque candidat doit être muni de l’accréditation de son parti politique.

Conformément à la loi, seules les têtes des listes ayant obtenu des sièges au scrutin du 8 septembre 2021 sont éligibles au poste de président du Conseil préfectoral. Trois élus du PAM se trouvent notamment dans cette position, en l’occurrence Kenza Chraïbi, présidente de l’arrondissement de Sidi Belyout, Abdelkader Boudraâ, vice-président du Conseil d’arrondissement de Hay Hassani, et d’Ahmed Brija, élu au Conseil d’arrondissement de Sidi Moumen.

Après deux reports, le procès de Saïd Naciri devait reprendre ce jeudi 27 juin. Il est poursuivi, entre autres, pour «faux en écriture publique avec usage de faux», «faux et usage de faux», «escroquerie», «recel d’objets obtenus à l’aide de délits», «manipulation et falsification de chèques», «tentative d’exportation et de commercialisation de drogues sans autorisation», «importation de devises étrangères sans autorisation des autorités compétentes», «trafic d’influence», «facilitation de l’usage de drogues» et «participation à une entente en vue de la détention, du transport et de la commercialisation de drogues».

Par Rahim Sefrioui
Le 27/06/2024 à 11h50