Une source sécuritaire a formellement démenti ce qu’elle considère comme «des allégations de torture» contre Nasser Zefzafi, l’agitateur d’Al Hoceima condamné à 20 ans de prison. Des allégations colportées dans un enregistrement audio attribué à ce dernier.
La même source explique que ces fausses accusations de tortures véhiculées par Zefzafi ne sont pas nouvelles. Le concerné avait déjà colporté les mêmes mensonges en pleine cour lors de son procès, que ce soit en première instance ou en appel. D'ailleurs il changeait à chaque fois son discours incohérent quant à la nature, timing et forme des «tortures» présumées.
Zefzafi n'a-t-il pas lui-même avoué avoir été bien traité lors de l’enquête menée par la Brigade nationale de la police judiciaire? Surtout qu'il n'a jamais porté aucune plainte pour torture devant ni le parquet général, ni devant le juge d’instruction, soit les parties habilitées par la loi à mener des expertises médicales en cas de soupçon de torture. En revanche, c’est par la suite, et toujours à travers des enregistrements sonores et autres qui lui sont attribués, qu'il prétend notamment qu’un élément de la BNPJ «a joué» avec son postérieur «en y introduisant un doigt» et qu’un autre élément a menacé «de violer sa mère». Ceci, avant de prétendre avoir été victime de viol.
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La source sécuritaire précitée précise qu’au contraire, et les registres judiciaires en attestent, la BNPJ a accordé à tous les détenus dans le cadre des événements d’Al Hoceima le droit de prendre attache avec leurs familles et leurs avocats, dans des conditions où l’intimité et la confidentialité ont été garanties. Certains détenus ont même eu de nombreuses visites de plusieurs avocats, dans le cadre d’une interprétation humaine de la loi, qui n'autorise que la visite d’un seul avocat.
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La même source ajoute que 20 détenus, dans le cadre de ces événements, ont bénéficié d’expertises médicales sur ordre du juge d’instruction. La BNPJ a également dépêché une équipe médicale pour des expertises sur la personne de Nasser Zefzafi et ses compagnons. Aucun examen n’a fait état ni décelé le moindre cas de torture lors de la période de garde à vue.
«En dehors d’une égratignure au niveau de la tête de Zefzafi, due à la forte résistance qu’il a opposée aux éléments de police lors de son arrestation, aucune forme de violence physique ou morale n’a été relevée dans le cadre de ce dossier durant les périodes de l’enquête préliminaire et la garde à vue», souligne notre source. «L’usage d’une force légitime lors d’une arrestation, surtout au vu de la résistance opposée par une personne qui plus est était entourée par d'autres personnes lui servant de gardes du corps, peut-il s’apparenter à de la torture?», s’interroge la même source, avec ironie, avant de rejeter catégoriquement une telle comparaison inappropriée.