ors de cette conférence, l’ambassadeur du Maroc aux Nations unies (ONU) sis à Genève, et également président du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, Omar Zniber, s’est adressé aux participants dans une allocution vidéo enregistrée préalablement pour énumérer les trois priorités de sa présidence.
Au début de son intervention, il a mis en exergue le rôle du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) au Maroc, dont le «débat d’aujourd’hui intervient à l’occasion du 20ème anniversaire de sa création», a-t-il tenu à préciser, notant que «l’expérience du Maroc en matière de justice transitionnelle est un atout qui a permis à de nombreux pays africains et arabes de suivre l’exemple».
Les conférenciers ont analysé les propos du président du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, dont l’une des trois missions sous la présidence du Maroc consiste notamment à contribuer à réduire les tensions géopolitiques qui désarçonnent le monde, afin que celles-ci ne décrédibilisent pas l’action des nations et leur promotion sincère des droits de l’Homme sur notre planète.
Secundo, selon les animateurs de cette conférence, Omar Zniber aura pour tâche de consolider les «équilibres» afin de consolider les droits de l’Homme (liberté, justice…) et les droits socio-économiques.
Quant au troisième objectif du Maroc, il portera sur les moyens de raffermir les liens du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU avec son environnement, c’est-à-dire avec ses membres, les ONG internationales et nationales. «Cela nécessite une adhésion de tous les acteurs (ONG, société civile, État) pour que les droits de l’Homme avancent», a affirmé Omar Hilale, l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc à l’ONU à New York.
La conférence a été animée par notamment Moulay Lahcen Najji, président du Réseau indépendant des droits de l’Homme à Genève, et Khalid Ramli, directeur des relations internationales au CNDH. Moulay Lahcen Najji a axé son allocution sur «l’interaction du Royaume du Maroc avec le système des Nations unies», alors que Khalid Ramli a décliné la stratégie du CNDH pour contribuer à la protection et à la promotion des droits humains, citant les 15 conventions onusiennes signées par le Maroc ainsi que l’aïeul du CNDH, à savoir l’Instance équité et réconciliation (IER). Khalid Ramli a également mis en valeur le travail des commissions sectorielles du CNDH.
De son côté, Mounir Bensalah, secrétaire général du Conseil national des droits de l’Homme, a déclaré que le Salon du livre est «une des occasions pour promouvoir les droits de l’Homme, d’interagir avec le public et de montrer ce que fait le Maroc en matière des droits de l’Homme». La conférence s’est tenue en présence de la présidente du CNDH, Amina Bouayach.