Noureddine Moudiane, chef du groupe parlementaire istiqlalien et Abdellatif Ouahbi, chef du groupe du PAM, se sont attaqués à Saâd Eddine El Othmani, qualifiant son absence de "mépris à l'égard de l'institution législative".
"C'est le chef du gouvernement qui a signé le décret appelant à la tenue de cette session extraordinaire et c'est ce même homme qui nous tourne le dos", déplore Moudiane.
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Ouahbi a quant à lui dénoncé l'absence des membres du gouvernement dont celui en charge des Relations avec le Parlement et la société civile, en l'occurence Mustapha El Khalfi.
Seul le ministre de l'Economie et des finances, Mohamed Benchaâboun, s'est présenté à la séance plénière où il a livré la teneur d’un projet de loi sur les sûretés mobilières.
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Cette première journée de la session extraordinaire va donc adopter uniquement le projet de loi sur les sûretés mobilières, celui-ci ayant été voté à l'unanimité vendredi dernier par la Commission de l'Economie et des finances.
Le débat autour du projet de loi-cadre sur la réforme de l'Education nationale, en particulier en ce qui concerne l'enseignement des matières scientifiques et techniques en langues étrangères, qui devait commencer ce lundi en commission, a été reporté à mardi à la demande du groupe parlementaire du PJD.
La commission de l'Education nationale à la Chambre des représentants a décidé de repousser ce débat à 10 heures "pour permettre une coordination au sein du groupe PJD", selon une source parlementaire.