Cette mesure est entrée en vigueur en fin de la semaine dernière, affirment à Le360 des sources à l’Office national des aéroports (ONDA).
Cette décision est motivée par le souci de se conformer aux nouvelles règles imposées par l’OACI pour contrer toutes sortes de menaces sur les aéroports et les millions d’usagers qui y transitent chaque jour, expliquent nos sources.
Cependant, et contrairement à ce qui a été véhiculé, il ne s’agit guère de salariés de l’ONDA, donc de salariés du secteur public, mais d’une sorte de «profession libérale» qui a été tolérée pendant de longues années.
Les porteurs perçoivent leurs rémunérations de la part des voyageurs qui recourent à leurs services et leur unique relation avec l’administration de l'Office est le badge qui leur est remis.
Toutefois, cette décision, qui met au chômage 125 personnes pour le seul aéroport casablancais, n’est pas définitive. D’autres solutions pourraient être trouvées, indiquent nos sources qui affirment que des pourparlers ont été engagés par la direction de l’aéroport et les responsables concernés (services sécuritaires essentiellement) avec les représentants des porteurs.
L’une des issues envisagées est l’élaboration de nouveaux badges plus sécurisés avec, par exemple, obligation pour les porteurs de les restituer à l’administration après la fin de leur service. Comme il pourrait être question d’un traitement au cas par cas.
Mais pourquoi est-ce que l’aéroport de Casablanca est le seul à être concerné par cette interdiction d’exercer signifiée aux porteurs?
La raison, répondent nos sources, est simple. Le nombre de porteurs dans les autres aéroports est nettement insignifiant comparé à la petite armée qui s’activait à Casablanca (125).
Quant aux autres intervenants, salariés des sociétés de sous-traitance (nettoyage, gardiennage, cathering…), toutes les mesures ont été déjà prises dans le cadre du renforcement de la sécurité des aéroports du royaume.