Secrétariat général du PPS: l’ex-ministre Abdelouahed Souhail s’oppose à la candidature de Nabil Benabdellah

Nabil Benabdallah, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), intervenant lors du Forum de la MAP, le 20 juillet 2021.

Nabil Benabdallah, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), intervenant lors du Forum de la MAP, le 20 juillet 2021. . Khalid Chafik et Sarah Kaichouh / MAP

Revue de presseKiosque360. L’éventuelle candidature du patron du PPS, Nabil Benabdellah, à sa propre succession est contestée par les réformateurs du parti. Mais c’est l’ex-ministre, Abdelouahed Souhail, qui se démène le plus pour lui barrer la route. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Akhbar.

Le 02/10/2022 à 21h33

L’ex-ministre et membre du bureau politique du PPS, Abdelouahed Souhail, s’oppose fermement à la candidature du secrétaire général sortant, Nabil Benabdellah, pour briguer un quatrième mandat qu’il considère comme «illégal et moralement inacceptable».

Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du lundi 3 septembre, que le choix de Benabdellah de rempiler à la tête du parti est justifié par l’absence de candidats au congrès prévu pour le mois de novembre. Souhail, qui a boycotté les réunions hebdomadaires du bureau politique, a demandé à l’un de ses membres de constituer une commission dirigée par Ismaël Alaoui pour trouver un successeur consensuel afin de parer à toute crise majeure au sein parti.

Des sources indiquent que Abdelouahed Souhail a adressé une lettre au bureau politique, via son groupe WhatsApp, que tout le monde a consultée sans qu’elle ne fasse l’objet de la moindre discussion. Les mêmes sources soulignent que l’ex-ministre a été convaincu, après plusieurs rencontres séparées avec les dirigeants du parti, de la nécessité de persuader Nabil Benabdellah de ne pas présenter sa candidature et de s’atteler à trouver un candidat consensuel pour épargner au parti davantage d’atomisation.

Le quotidien Al Akhbar rappelle que Abdelouahed Souhail était l’opposant le plus féroce à la fixation de la date de congrès sans que la candidature, ou non, de Nabil Benabdellah pour un quatrième mandat ne soit tranchée au préalable. Sauf que son boycott des réunions hebdomadaires du bureau politiques a permis au secrétaire général sortant d’éluder cette proposition et de laisser la latitude au congrès de discuter de ce problème organisationnel.

Il faut rappeler que la réunion du comité central du PPS, en juin dernier, a été perturbée par plusieurs membres du mouvement réformateur qui s’opposent à la candidature de Nabil Benabdellah. Les contestataires ont bloqué l’entrée du siège du parti après que la direction leur a interdit d’assister à cette réunion. Finalement c’est le clan du patron du PPS sortant qui a eu le dessus puisque les partisans de la réforme ont été tenus loin de la salle de réunion même si la session du comité central a été retardée de quelques heures.

Par Hassan Benadad
Le 02/10/2022 à 21h33