Sanctions royales: le PPS doit choisir le 4 novembre entre rester ou sortir du gouvernement

Brahim Taougar - Le360

Après une réunion marathonienne de sept heures, le bureau politique du PPS, réuni sous la présidence de Nabil Benabdellah a décidé jeudi de reporter au 4 novembre sa décision de rester au sein de la coalition gouvernementale ou de rallier l'opposition.

Le 27/10/2017 à 09h56

Pour cela, la direction du parti du livre a convoqué conformément aux statuts, son Comité central, le Parlement, à se réunir à cette date pour trancher suite aux sanctions royales qui ont frappé son secrétaire général, Nabil Benabdellah, ancien ministre de l'Habitat et El Houcine Louardi, ex-ministre de la Santé. La question du maintien ou du départ du PPS a été l'objet d'un vif débat au sein du bureau politique, selon un participant indiquant que le dernier mot reviendra aux "élus" qui doivent recourir à "un vote". 

Le bureau politique a affirmé dans un communiqué le respect des sanctions royales, exprimant néanmoins "sa fierté à l’égard de la prestation honorable des ministres du Parti" qui ont "constamment cherché à servir l’intérêt général avec le maximum de dévouement et d’abnégation, loin de tout penchant politicien étroit". Selon le bureau politique, les ministres PPS "ont agi avec conscience, sérieux, responsabilité et ferme attachement aux institutions et constantes de la nation, dans le plein respect des dispositions de la constitution".

Le Bureau Politique a conclu en indiquant qu'il poursuivra "entre temps ses concertations en la matière sur la base des éléments nouveaux qui pourraient intervenir". Pour rappel, Saâd-Eddine El Othmani a entamé des consultations avec le PPS et le MP en vue de pourvoir les postes vacants.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 27/10/2017 à 09h56