Abdelilah Benkirane, qui répondait lors de la session mensuelle relative à la politique générale du gouvernement, a rappelé que cette raffinerie ne peut reprendre ses activités qu'à la seule condition que son principal actionnaire renfloue le capital de la SAMIR.
"Nous avons tardé à prendre des mesures à l'encontre de cette entreprise. La dette du patron de la SAMIR s'est élevée à 45 milliards DH", a déclaré le chef du gouvernement mettant en garde le principal actionnaire, le Saoudien Al Amoudi que la justice marocaine dira son mot s'il ne renfloue pas les caisses de la raffinerie et ne paie pas ses dettes à l'égard de l'Etat et des autres créanciers.
Quant aux salaires des employés bloqués par la justice au profit de l’administration des douanes, Abdelillah Benkirane a assuré que les banques vont verser les indemnités mensuelles en question au cours de ce mois de février.