Après Abdellatif Ouahbi, Samir Belfkih, autre candidat au poste de secrétaire général du PAM, affirme à son tour que rien n’interdit une collaboration entre ce parti, aujourd'hui dans l'opposition, et les islamistes du PJD.
«Il est vrai qu’il y a des divergences de fond entre le PAM et le PJD concernant plusieurs questions comme les libertés individuelles et les droits de l’Homme, pour la simple raison que nous appartenons à deux écoles différentes avec des référentiels opposés», a déclaré Samir Belfkih, interrogé à ce sujet par Le360, lors d’une rencontre récemment organisée à Casablanca.
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«Mais quand on en arrive à la gestion des affaires publiques et aux politiques publiques, nos différends idéologiques ne nous interdisent pas de faire partie d’un même gouvernement qui oeuvre pour l’intérêt général», poursuit ce jeune enseignant universitaire, ex-député du PAM.
«Le débat d’idées peut être mené dans d’autres espaces, mais l’action partisane doit être centrée sur la gestion des affaires publiques», renchérit Samir Belfkih.
Abdellatif Ouahbi, membre de la direction du PAM, et lui aussi candidat au poste de secrétaire général, a récemment déclaré qu’«en matière d’alliances politiques, il n’y a pas de lignes rouges, y compris une alliance avec le PJD».