Sahara marocain: les séparatistes de l’intérieur s’arment en Algérie

DR

Revue de presseKiosque360. Les services de renseignements algériens (DRS) organisent à Boumerdes, dans le nord Algérien, une session de formation au profit des séparatistes du Polisario. Pas moins de 30 séparatistes de l’intérieur y prennent part. Leur mission, au retour, est de déstabiliser les provinces du sud.

Le 08/08/2016 à 20h15

Les décideurs algériens ne désarment pas. Ils ne lésinent d'ailleurs pas sur les moyens chaque fois qu’il s’agit d’une action visant la déstabilisation du Maroc.Aux Nations Unies, en Afrique ou encore dans les camps de Tindouf, les généraux d’Alger deviennent généreux lorsque la cible de leurs manœuvres est le Maroc.Ainsi, après avoir essuyé un échec cuisant au niveau diplomatique, ils reviennent à la charge pour transformer une «université», organisée annuellement par les séparatistes du Polisario, en véritable camp d’entraînement et d’endoctrinement. L'objectif est de mettre cette occasion à profit pour manipuler les séparatistes de l’intérieur qui prennent part à cette session d’embrigadement. Ces jeunes seront «formatés» et suffisamment endoctrinés pour regagner les provinces du sud en véritables bombes prêtes à l’explosion sur un simple clic d’Alger.

 La formation/université est supervisée par l’ancien «ministre de la Défense», Mohamed Lamine Bouhali, qui a annoncé la présence de Mohammed Abdelaziz à cette manifestation.Selon le quotidien Akhbar Al Yaoum, qui rapporte l’information dans son édition de ce mardi 9 août, l’ouverture des travaux de cette session de formation, visant notamment la déstabilisation du royaume, sera donnée par le nouveau président bombardé par Alger à la tête du Polisario, Ibrahim Ghali.

Durant leur séjour à Boumerdes, pas moins de trente jeunes séparatistes de l’intérieur suivront ainsi des formations spéciales en techniques de manipulation de l’opinion publique locale et internationale, de propagande, de diffusion de la thèse des séparatistes et de provocation des forces de l’ordre sur les lieux. Il s’agit de tout un plan dont l’exécution sur le terrain reste dictée par les experts du DRS.

Par Mohamed Younsi
Le 08/08/2016 à 20h15