À quelques jours de la session du Conseil de sécurité, au siège de l’ONU, fin octobre, à New York, la Fédération de Russie, membre permanent du Conseil de sécurité, serait prête à soutenir le plan d’autonomie pour le Sahara sous souveraineté marocaine.
«Cette initiative d’autonomie proposée par le Maroc afin de mettre un terme à ce conflit sera appuyée par Moscou en tant que forme de « droit à l’autodétermination», rapporte le quotidien Assabah dans son édition du 14 octobre.
Et de préciser que «même si certaines informations ont fuité, faisant état que Moscou aurait exigé l’accord de toutes les parties concernées sous la supervision des Nations unies, le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov, a apporté des éclaircissements dans ce sens lors de sa rencontre avec des représentants des médias arabes, lundi à Moscou».
D’après la même source, «l’option exprimée par le chef de la diplomatie russe lors de cette rencontre marque un tournant dans la position de Moscou, qui était toujours prudente dans son approche à propos de ce dossier».
Et de souligner que cette nouvelle approche de la Russie intervient quelques jours avant une nouvelle décision du Conseil de sécurité, lors de sa réunion de fin octobre, qui sera présidée par le représentant permanent de la Russie aux Nations unies.
«La Russie soutient le droit à l’autodétermination par le dialogue et non par des actions unilatérales», a dit Sergueï Lavrov devant les représentants des médias arabes, soulignant que l’initiative marocaine s’inscrit dans le cadre des options retenues par les Nations unies.
Dans ce sens, «le plan d’autonomie proposé par le Maroc pourrait constituer une solution réussie s’il recueille l’accord des parties concernées et est supervisé par l’ONU», a-t-il formulé. Autant dire, explique le quotidien, que la Russie, qui émettait des réserves dans ce cadre, s’est montrée ouverte à la proposition marocaine en vue de la soutenir.
Dans le même sillage, Sergueï Lavrov n’a pas démenti la position de son pays sur la mission des Nations unies dans la région (MINURSO), qui était chargée de contrôler le cessez-le-feu, pour être redéfinie en vue de superviser la concrétisation de l’initiative marocaine d’autonomie.








