D'emblée, une source gouvernementale a tenu à préciser que le Conseil de sécurité a fourni, au terme de sa réunion à huis-clos, hier jeudi 24 mars, "des éléments à la presse" et "non pas une déclaration" telle que qualifiée par certains médias.
Il s'agit à ce niveau, selon le langage diplomatique utilisé à l'ONU, "d'éléments à la presse". Ils reflètent, a-t-on indiqué, "une preuve de sagesse du Conseil de sécurité dont les membres sont conscients des erreurs commises" par Ban Ki-moon.
A rappeler que le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé jeudi au retour du fonctionnement complet de la mission de la MINURSO ainsi qu'à la reprise du dialogue. Concernant le retour à la "mission totale et initiale" de la MINURSO, la même source a jugé "normal" l'appel du Conseil de sécurité.
Après que le royaume ait réduit la composante civile de la MINURSO, il est essentiel de retenir, selon cette source, que le Conseil "n'a pas pris de position dans le différend bien qu'il ait récemment entendu le secrétaire général".
"Le Conseil de sécurité a donc livré un message appelant à la reprise du dialogue et à la coopération en vue de trouver un règlement définitif au problème", selon la même source.