La cause nationale et la défense par le Maroc de son intégrité territoriale et de sa souveraineté nationale ont été au centre de deux réunions politiques séparées qu’ont eues Christian Cambon et la délégation de cinq sénateurs français l’accompagnant avec, d’une part, le secrétaire général du Parti de l’Istiqlal (majorité), Nizar Baraka, et, d’autre part, le chef du Parti authenticité et modernité (PAM, majorité), Abdellatif Ouahbi.
«Ce que nous souhaitons, c’est que la France, qui a toujours accompagné, depuis le début, le plan d’autonomie, aille un peu plus loin, car on voit bien que les choses sont en évolution», a affirmé le président de la Commission des affaires étrangères du Sénat français.
Il a également souligné: «La France sera au rendez-vous, comptez-y, et elle le sera grâce à la manière dont le Parlement (français, ndlr) va faire entendre sa voix sur ce sujet. Et je pense qu’il y a des gestes que nous pouvons faire pour bien montrer qu’on ne peut pas, pendant des dizaines d’années, rester dans une définition un peu évasive de cette affaire, d’autres pays européens ont avancé.»
Selon l’élu français, il faut, «avec rationalité, sans s’énerver, faire disparaître les éléments de crise pour faire évoluer la position de la France» dans ce dossier.
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Nizar Baraka a, pour sa part, affirmé que de nombreux sujets de coopération dans le cadre de la diplomatie parlementaire ont été évoqués, indiquant que la cause nationale a figuré en bonne place dans les entretiens, lesquels ont vu la participation de Mohamed Zidouh, président du Groupe d’amitié parlementaire Maroc-France à la Chambre des conseillers.
Dans une déclaration pour Le360, ce dernier a abondé dans le même sens en indiquant que la France doit aller plus loin dans le soutien au plan d’autonomie. Et de mettre en exergue le rôle essentiel que joue le Royaume dans la stabilité et la sécurité régionales, citant les dangers liés au terrorisme dans la région du Sahel.