Le cabinet royal saoudien vient d’adresser une instruction qui vaut loi à toutes les administrations et services publics et privés du royaume visant à interdire l’appellation «Sahara occidental» pour désigner le Sahara marocain. De même, ladite instruction proscrit l’usage d’une carte du Royaume du Maroc n’intégrant pas ses provinces du Sud.
Avant cette décision, rappelle l’éditorialiste du quotidien Al Akhbar dans son édition du week-end des 27 et 28 janvier, «le parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), dirigé par le chef du gouvernement de la péninsule ibérique, Pedro Sanchez, a décidé d’abandonner toute littérature et toute référence à un quelconque «peuple sahraoui» ou au «Polisario» dans ses documents constitutifs». Dans le même sillage, les Etats-Unis d’Amérique et Israël ont appelé à harmoniser leur position avec le vocabulaire de leur administration, indique l’éditorialiste.
Indubitablement, souligne l’éditorialiste, «la décision de l’Arabie saoudite constitue l’un des camouflets les plus cuisants subis par le régime algérien et ses caporaux dans la guerre déclarée contre l’intégrité territoriale du royaume du Maroc». Il s’agit d’un message politique fort adressé à qui de droit, écrit l’éditorialiste. Bien plus, a-t-il souligné, «ce changement ne se limite pas à exprimer des positions diplomatiques en faveur de la cause marocaine, mais il bannit le vocabulaire du séparatisme et sa littérature».
Car, souligne encore l’éditorialiste, «la guerre contre le séparatisme ne doit pas se limiter aux positions que le Maroc a gagnées par sa sagesse, sa crédibilité et son pragmatisme, mais doit inclure le lexique illusoire derrière lequel se cache l’Algérie pour alimenter ses ambitions séparatistes».