Le Gouvernement de la Barbade ne reconnaît plus la «rasd». Cet État insulaire, situé dans la mer des Caraïbes, a annoncé sa décision hier vendredi au soir, à l’issue de la visite à Rabat de sa première ministre, Mia Mottely, qui était accompagnée du ministre des Affaires étrangères, Jerome Walcott.
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Pour précision, le Gouvernement de la Barbade, État indépendant faisant partie du Commonwealth britannique, avait gelé sa reconnaissance de la pseudo-«rasd» en 2013. La décision prise hier vendredi au soir met ainsi fin, de manière définitive, à toute «prise de contact», de quelque nature que ce soit, avec l’entité «rasd».
Il faut noter que cette décision souveraine de l’État de la Barbade s’inscrit dans la foulée d’une cascade de désaveux tout aussi cinglants les uns que les autres infligés dernièrement par des pays d’Amérique Latine, dont le dernier en date est celui qui a été administré à l'entité fantomatique par la république du Salvador. Ce pays a annoncé samedi 15 juin ne plus reconnaître la «rasd», tout en exprimant son plein soutien à la marocanité du Sahara et à l’offre marocaine d’autonomie, en tant que seule alternative réaliste au conflit régional créé autour du Sahara marocain.
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Il faut souligner aussi que cette avalanche de désaveux de l'entité virtuelle intervient sur fond de climat explosif dans les camps de Lahmada, où la direction du polisario a franchi en début de semaine un nouveu palier dans le cycle de répression en procédant, depuis lundi dernier, à une vague d'arrestations dans les rangs du mouvement dissident "Initiative sahraouie pour le changement".
Ce mouvement a été fondé en 2017 par d'anciens responsables séparatistes, dont le frère de feu Ahmed Boukhari, ancien soi-disant "représentant de la rasd à l'ONU".
Il faut noter également que cette campagne de dénis intervient alors que le régime algérien, principal soutien du front polisario, fait face à d'inlassables manifestations anti-systèmes, depuis le 22 février dernier.