Report des échéances électorales au mois de septembre?

Revue de presseKiosque360. Le chef du gouvernement n'écarte pas la possibilité de voir les différentes échéances électorales, prévues entre mai et juillet, reportées au mois de septembre, soit un mois avant la rentrée politique.

Le 02/02/2015 à 23h00

Abdelilah Benkirane a évoqué une possibilité de report des élections, dans une déclaration publiée par Al Massae dans son édition de ce mardi 3 février sous le titre: "Benkirane avance la possibilité d'un report des élections, comme le souhaitent les partis politiques".Le report pourrait concerner respectivement l'élection des représentants des salariés prévue en mai, les élections communales et régionales du mois de juin, le renouvellement des chambres professionnelles du mois de juillet et les élections des conseils préfectoraux et provinciaux censées se dérouler en août.

A la question de savoir si le gouvernement a déjà pris la décision définitive de reporter ces échéances, Abdelilah Benkirane a répondu par la négative, sans pour autant écarter la probabilité de les tenir après le mois de Ramadan et les vacances d'été.Selon Al Massae, plusieurs dirigeants de partis politiques ont récemment exprimé le souhait de ce report, dans le cadre des réunions de la commission centrale de suivi du processus électoral que président les ministres de l'Intérieur et de la justice.Ces partis politiques veulent en effet s'accorder le temps suffisant pour finaliser et amender les différentes lois électorales après leur examen par le Parlement. "Le report vise à assurer les meilleurs conditions de réussite aux prochaines élections", selon ces partis cités par le quotidien.

Le journal donne cependant une autre raison à ce report, à savoir celle d’un éventuel blocage des différentes lois électorales au niveau de la Chambre des conseillers, où l'opposition est majoritaire.A rappeler que le conseil des ministres présidé par le roi Mohammed VI a entériné les projets de lois organiques relatives aux communes, aux régions et aux préfectures. Le décret concernant le découpage électoral, objet d'une controverse liée à l'annexion de la région d'Al Hoceima à celle de Tanger, sera adopté prochainement par le gouvernement, rappellent les observateurs.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 02/02/2015 à 23h00