Rentrée parlementaire: blacklistés, près de 20 élus interdits d’accès à l’Hémicycle

La Chambre des représentants.

Revue de pressePlusieurs députés ont été interdits d’assister à la séance d’ouverture de la session législative d’automne qui sera présidée par le Roi Mohammed VI ce vendredi 13 octobre. Les députés blacklistés sont impliqués dans des affaires judiciaires. Une revue de presse d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 12/10/2023 à 20h11

Un groupe de parlementaires à la chambre des représentants sera privé de séance d’ouverture de la session législative d’automne qui sera présidée par le Roi Mohammed VI ce vendredi 13 octobre. Ces députés sont impliqués dans des procédures judiciaires, rapporte Al Ahdath Al Maghribia. Le bureau de la chambre des représentants a décidé de suspendre les indemnités de ces députés poursuivis en justice. Cette décision concerne les députés placés en détention préventive ainsi que ceux qui sont poursuivis en état de liberté provisoire dans des affaires liées à des crimes financiers. En revanche, le bureau de la chambre des conseillers n’a pas pris de décision similaire.

Le président de la chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, a officiellement transmis une liste aux présidents des groupes parlementaires comportant les noms des 17 parlementaires interdits d’accès à l’hémicycle. Il s’agit de Yassine Radi et Babour Sghir (UC), Mohamed El Hidaoui, Hicham El M’Hajri, Ahmed Touizi et Driss Chebchali (PAM), Abdenabi EL Aidoudi et Mohamed Moubdii (MP), Ismail Barhoumi, Younes Benslimane et Rachid El Fayek (RNI), Said Zaidi (PPS), Mohamed Karimine (Istiqlal), Abdelkader El Boussairi, Mohamed Abarkan, Nourredine Ait El Haj et Mehdi Alaoui (USFP).

Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia souligne que l’ouverture de la session parlementaire d’automne intervient cette année dans un contexte exceptionnel marqué notamment par le séisme qui a frappé la province d’Al Haouz, mais aussi par l’annonce de l’organisation de la coupe d’Afrique 2025, la co-organisation de la coupe du monde de football en 2030 ainsi que la tenue à Marrakech des assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI).

Cette session se distingue aussi par l’appel fait aux parlementaires pour augmenter le rythme de travail législatif afin de traiter tous les dossiers et projets de loi, le Maroc entrant dans une phase de développement à grande vitesse durant les six prochaines années.

Par Hassan Benadad
Le 12/10/2023 à 20h11