Réforme de l'enseignement supérieur: Le torchon brûle entre Daoudi et Azziman

Lahcen Daoudi, ministre de l'Enseignement supérieur.

Lahcen Daoudi, ministre de l'Enseignement supérieur. . Brahim Taougar - Le360

Revue de presseKiosque360. Le ministre de l’Enseignement Supérieur, Lahcen Daoudi, affiche toujours des réserves quant aux propositions du Conseil supérieur de l'Education, de la formation et de la recherche scientifique, relatives à la réforme de l’enseignement supérieur.

Le 22/07/2015 à 23h42

Plusieurs mois après l’élaboration par le Conseil supérieur de l'Education, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS) des propositions de réforme de l’enseignement supérieur, Lahcen Daoudi semble toujours en désaccord avec la vision d’Omar Azziman, le président du Conseil. C’est ce que rapporte le journal Al Massae dans son édition de ce jeudi 22 juillet. Selon le journal, le ressentiment du ministre s’est accentué après le débat houleux qui a eu lieu entre les membres du PJD et ceux du Conseil supérieur.

Les sources d’Al Massae affirment ainsi que la rencontre organisée par le ministre Pjdiste, dernièrement, pour présenter les remarques des acteurs pédagogiques quant aux propositions du Conseil, a déclenché une altercation entre le CSEFRS et le ministère de tutelle.D’après les mêmes sources, Daoudi n’aurait pas apprécié la façon avec laquelle le Conseil a traité la réforme de l’enseignement supérieur, affichant des réserves concernant plusieurs propositions du ministre quant au projet d'amendement de la loi relative à l'enseignement supérieur. Parmi ces propositions, la nouvelle forme de partenariat public-public qui privilégie des équivalences de diplômes entre des universités nationales et étrangères.

Le Conseil a estimé que la rencontre organisée par Douadi n’était finalement qu’une manière pour le ministre de répondre aux réserves formulées par le CSEFRS quant à son projet d’amendement.Selon Al Massae, les hostilités entre le Conseil et le ministère vont probablement se poursuivre jusqu’à ce que le roi approuve le rapport stratégique préparé par le CSEFRS concernant la situation de l’enseignement au Maroc.

Par Mouna Qacimi
Le 22/07/2015 à 23h42