Les rencontres, consultations et discussions vont bon train entre les autorités marocaines et espagnoles en vue de mener à bon port le projet de réactivation de la liaison maritime entre la ville de Tarfaya, relevant de la région Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra, et la ville de Puerto del Rosario, située sur l’île canarienne de Fuerteventura, qui fait face au Sahara marocain, et dont elle est la plus proche parmi toutes les îles de l’archipel canarien.
C’est dans ce cadre, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du mercredi 27 décembre, que Fatiha El Kamouri, consule générale du Maroc aux Iles Canaries, a eu récemment des discussions avec Fernando Clavijo Batlle, président du gouvernement local canarien. Ces entrevues ont porté sur les préparatifs de la relance de la liaison maritime Tarfaya-Fuerteventura.
Fernando Clavijo a annoncé à cette occasion qu’il se rendra dans les tout prochains jours au Maroc afin de mettre les dernières retouches à la réouverture de cette liaison. Il a également affirmé que cette liaison va contribuer à booster les relations économiques et commerciales entre les Iles Canaries et le Royaume du Maroc, surtout, a-t-il ajouté, que cette ligne maritime a réalisé par le passé, en 2007 et 2008, des résultats probants.
Le président des Iles Canaries a précisé que de nombreuses retombées positives, tant sur les provinces sahariennes du Maroc que sur l’archipel canarien, sont attendues de cette ligne maritime qui permet à Fuerteventura de s’ouvrir davantage sur son voisinage immédiat, le continent africain et le reste du monde.
Al Akhbar rappelle que ce dossier a connu de rapides avancées depuis que l’ancien président du gouvernement des Canaries, Ángel Víctor Torres, s’est vu transmettre, en mai 2023, une lettre officielle de Mohammed Abdeljalil, ministre marocain des Transports et de la logistique, exprimant la volonté du Maroc de rouvrir la ligne maritime entre Tarfaya et l’île de Fuerteventura.
En juin dernier, de nombreuses réunions ont été organisées à l’ambassade du royaume d’Espagne à Rabat entre le vice-ministre canarien des Infrastructures et des transports, Gustavo Santana et des représentants du ministère marocain des Transports. Lundi dernier, certains élus ont également abordé ce dossier avec le chef du gouvernement à Rabat, conclut Al Akhbar.