"Ils n'ont pas le droit de fournir un tel jugement de cette manière, car les informations incluses dans ce rapport US sont totalement fausses", a-t-il affirmé devant la Chambre des représentants en réponse à une question orale sur la situation des droits de l'Homme au Maroc à la lumière du dernier rapport controversé du département d'Etat.
M. Ramid a appelé les ONG et la presse marocaines "à vérifier préalablement leurs informations avant leur publication car toute information erronée, selon lui, ne peut qu'être exploitée pour servir d'armes contre le Maroc".
"Je vous invite à vérifier vos informations afin d'éviter des rapports et des positions hostiles au pays", a martelé le ministre, reconnaissant que le processus des droits de l'Homme n'est pas encore parfait. "Le Maroc a connu des avancées considérables dans ce domaine mais il reste encore des questions en suspens".
Le ministre a regretté que certaines instances internationales "n'ont pas encore mesuré convenablement l'importance de cette évolution". Mustapha Ramid s'est par ailleurs déclaré en faveur de la peine de mort à l'encontre des violeurs de mineurs. "Je suis non seulement pour la peine de mort, mais pour son exécution dans ce type de crime", a-t-il affirmé.