C’est le secret total qui entoure le sort réservé à certaines propriétés appartenant à la mairie de Rabat. Selon des informations rapportées par le quotidien Al Massae de ce mercredi 24 juillet, trois chalets sont «portés disparus», alors qu’ils figuraient sur une liste officielle répertoriant toutes les propriétés de la mairie de Rabat-Agdal, dont 11 chalets.
De ces derniers, il n’en reste que 8, dont la superficie varie entre 400 et 860 m2. Or, bien que localisés dans le quartier chic de l’Agdal, ces chalets sont habités par de riches locataires en contrepartie d’un loyer mensuel ne dépassant jamais les… 90 dirhams.
Toujours selon Al Massae, les 11 chalets ont été reversés à l’assiette foncière de la commune de Rabat, en date du 7 janvier 1972, par une société foncière française, par la voie de l’administration des Domaines et en vertu d’un procès-verbal en bonne et due forme. Au final, trois chalets ont été effacés, dans des conditions obscures, de cette liste sans qu’on sache l’identité de leur acquéreur.
Pourtant, au vu de leur emplacement et leurs superficies, ces chalets coûtent aujourd’hui une fortune estimée à des centaines de millions de dirhams. D’ailleurs, la mairie de Rabat ne s’y est pas trompée, elle qui tente aujourd’hui de récupérer les 8 chalets encore identifiés en vue de les vendre et renflouer ainsi ses caisses. Et ce, au moment où les loyers réunis de toutes ces propriétés ne rapportent aujoud’hui à la mairie que 700 dirhams par mois.