Rabat: les élus du PJD s’opposent au retour du sabot

Le retour à l’utilisation des sabots pour les voitures à Rabat a suscité de vives critiques des élus du PJD .. Le360 : Adil Gadrouz

Revue de presseLe retour à l’utilisation des sabots pour les voitures à Rabat a suscité de vives critiques des élus du PJD qui reprochent à la maire de la ville d’aller à l’encontre des décisions judiciaires sur ce dossier. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 06/03/2023 à 22h04

La polémique sur l’utilisation des «sabots» pour les voitures dans les artères de Rabat a repris de plus belle après avoir été suspendue pendant le précèdent mandat du conseil de la ville. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du mardi 7 mars, que les conseillers du PJD se sont élevés contre cette décision de la maire de la capitale.

Ils ont condamné ce «retour en arrière» qui pénalise les automobilistes Rbatis en affirmant que «les citoyens attendaient de la maire, et de sa majorité qui a été élue pour gérer la commune lors des élections du 8 septembre 2021, de tenir ses promesses d’améliorer leur niveau de vie et de relever la qualité des services de la commune comme il sied aux habitants et aux visiteurs de la capitale, mais en vain. Encore faut-il préciser que cette décision va à l’encontre de plusieurs décisions judiciaires attestant l’illégalité de l’immobilisation des voitures à l’aide d’un sabot». Des jugements, poursuivent les conseillers islamistes, qui ont été respectés par la majorité qui a géré le conseil de la ville lors du précédent mandat.

Le quotidien Assabah souligne les «frères» de Benkirane considèrent que le retour à l’utilisation du sabot exprime une réelle impuissance de ceux qui dirigent le conseil de la ville de Rabat. Et de poursuivre que cela «démontre, aussi, leur incapacité à trouver des solutions innovantes pour gérer ce service qui fait perdre à la commune d’importantes recettes. Du coup cette décision ouvre la voie à l’exploitation scandaleuse des zones qui ne sont pas couvertes par la société Rabat Parking.

C’est ainsi que ces zones sont exploitées par des opportunistes qui ne possèdent aucune autorisation pour percevoir des redevances en contrepartie de stationnement des automobilistes. Pis encore, ces intrus n’hésitent pas, parfois, à se comporter d’une manière indécente, voire agresser les automobilistes ».

Les conseillers du PJD accusent, en outre, la maire de Rabat d’avoir commis un autre impair en cédant les nouveaux parkings souterrains à une nouvelle société au lieu de confier leur gestion à la société Rabat Parking.

Par Hassan Banadad
Le 06/03/2023 à 22h04