Le général de division chinois Wang Xiaojun, que le Secrétaire général sortant de l'ONU vient de nommer nouveau commandant de la Minurso, en remplacement du général pakistanais Muhammad Tayyab Azam, peut s'enorgueillir de hauts faits d'armes, tant au sein de l'Armée populaire de libération de Chine (PLA) qu'au cours de missions de l'ONU pour le maintien de la paix.
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Né en 1952 à Guantao, province du Hebei, il a rejoint le PLA en décembre 1962 et le Parti communiste de Chine en novembre 1970. Il a obtenu un diplôme de l'Ecole du Parti central et un baccalauréat avant de postuler pour des études militaires à la National Defense university (1997 à 1998).
Ces études lui ont ouvert les portes d'une brillante carrière militaire, d'abord en tant que commandant adjoint de la Garnison de Hong Kong de la PLA de 1999 à 2004, commandant du district militaire de Hainan de 2004 à 2012. En octobre 2012, il a été nommé commandant de la Garnison de Hong Kong, avant d'être promu en 2014 commandant de la région militaire de Guangzhou. Wang a atteint le rang de général majeur en 1998, et le lieutenant général (zhong jiang) en 2012.
Une riche expérience militaire au service de la Minurso
Une carrière militaire solide qu'il s'est forgée au sein de l'une des plus puissantes armées au monde et qu'il a mise au service de l'ONU, en tant qu'observateur militaire affecté dans différentes régions chaudes, notamment au Koweït, au lendemain de son invasion en 1990 par l'armée irakienne de Saddam Husseïn. Wang a en effet été désigné en tant qu'observateur militaire en 1992 dans l'émirat du Golfe, d'où les forces irakiennes ont été délogées par les forces de la coalition militaire internationale conduite par les Etats-Unis et à laquelle ont participé les Forces armées royales (FAR).
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Sa désignation aujourd'hui en tant que nouveau commandant de la Minurso tombe à point nommé. Elle ne manquera pas de rebooster le rôle des Casques bleus dans le maintien de la paix, notamment dans la région extrêmement sensible de Guerguerat, où le Polisario ne peut continuer à se livrer impunément à des provocations à l'encontre de l'armée marocaine, jusqu'ici positionnée à l'intérieur du mur de défense.