Le proverbe arabe «La plus haute forme de vérité est l’intégrité, la pire des faussetés est la trahison» est mis en lumière par une récente campagne de désinformation visant le Maroc. Le journal Assabah a rapporté qu’un faux récit, diffusé sur les réseaux sociaux, prétendait que l’Inspecteur général des Forces armées royales avait fui le pays. Pour le quotidien, cette manipulation illustre comment une fausse information peut devenir une trahison flagrante.
L’affaire démarre sur une obscure page gérée par des relais numériques liés aux services de communication des autorités algériennes. Rapidement, la rumeur se propage, reprise par certains activistes en quête de visibilité, puis amplifiée par des «opposants de façade», à la recherche d’une légitimité perdue depuis longtemps. Pour tenter de donner du crédit à l’intox, ses promoteurs ont même attribué ces fausses informations à des journalistes européens imaginaires. Une manœuvre grossière, révélant davantage la fragilité de leurs arguments que la force de leur discours.
Derrière cette tentative de manipulation, c’est bien l’institution militaire marocaine qui est visée. Une institution centrale, placée sous l’autorité directe du roi Mohammed VI, Chef suprême et Chef d’État-major général des FAR, et qui incarne un pilier de l’État et de l’unité nationale. Pour Alger, cibler l’armée marocaine revient à tenter de fissurer l’un des bastions les plus solides du Royaume, explique Assabah. Mais cette stratégie est vouée à l’échec. Les Forces armées royales bénéficient d’un large respect au sein de la société, et leur rôle dépasse le champ strictement militaire, puisqu’elles participent aussi à des missions humanitaires, sécuritaires et de développement.
Ce n’est pas la première fois que l’Algérie ou ses relais numériques cherchent à semer la confusion au Maroc. Chaque fois, la machine de propagande tente de souffler sur les braises, chaque fois elle se heurte à l’unité de la société marocaine.
La dernière déclaration de l’envoyé spécial de l’ONU, Staffan de Mistura, confirmant que le conflit du Sahara oppose directement le Maroc à l’Algérie, et non un «peuple colonisé» à un «occupant», a porté un coup sévère au narratif officiel d’Alger. Incapables de digérer cette vérité diplomatique, les relais de propagande n’ont trouvé d’autre parade que la fabrication d’histoires sensationnalistes sur les réseaux sociaux.
La réalité est simple. Face aux échecs diplomatiques répétés de l’Algérie, la guerre de communication devient l’arme de dernier recours. Mais cette guerre est asymétrique. D’un côté, une institution militaire qui écrit son histoire dans le sacrifice et la loyauté de ses soldats. De l’autre, une campagne numérique qui ne repose que sur le vacarme du «cyber-activisme» orchestré.
Or, comme le souligne un officier retraité contacté par Assabah, «les rumeurs ne tiennent pas longtemps face aux faits, et l’armée marocaine n’a pas besoin de se défendre dans l’arène virtuelle: sa légitimité est écrite dans son engagement quotidien et le sang de ses martyrs».
La multiplication des fausses informations illustre l’impasse stratégique de l’Algérie dans son bras de fer régional avec le Maroc. Loin d’ébranler les Marocains, ces manœuvres médiatiques renforcent le sentiment d’unité nationale. La réalité demeure: les Forces armées royales, colonne vertébrale de l’État, restent un rempart solide contre toutes les tentatives de manipulation. Pendant que le Maroc avance, ses détracteurs s’enlisent dans les mirages d’une communication mensongère.








