Sous l’égide du ministère de l’Intérieur, un nouvel accord de partenariat va restructurer la Société nationale d’aménagement communal (SONADAC). Ce projet lui retire 90 % de ses anciennes missions et prérogatives, notamment pour l’aménagement de l’Avenue royale, un dossier qui n’a pas connu d’avancée notable en plus de trente ans. Pour sortir de cette impasse, le wali de la région Casablanca-Settat, Mohamed Mhidia, a réuni le groupe CDG, la SONADAC et Casablanca Iskane & Équipement. L’objectif est clair: clore l’ancien processus et créer une nouvelle stratégie pour accélérer les travaux.
Ce projet, souvent surnommé le « plus ancien » des projets structurants de Casablanca, a besoin d’un nouveau souffle, selon Assabah du week-end (30 et 31 août). Pour cela, le wali a demandé au conseil municipal de se réunir en session extraordinaire pour examiner et approuver une nouvelle convention. Ce document, qui pour la première fois reconnaît les obstacles passés, notamment le relogement des familles expropriées, vise à définir les conditions précises de la restructuration. Il officialise aussi le transfert des actifs immobiliers de l’Avenue royale de la SONADAC à la commune de Casablanca.
Parallèlement, les missions opérationnelles de la société sont intégralement transférées à Casablanca Iskane & Équipement. Ces dernières englobent la gestion du relogement, l’octroi des indemnités financières, la libération et la démolition des zones occupées, ainsi que l’aménagement d’un espace vert public au sein du périmètre du projet. Désormais, la SONADAC se consacrera à l’aménagement et au développement du projet Nassim Al Jadid, dans le respect des règles d’urbanisme définies par la déclaration d’utilité publique, ainsi qu’à la réalisation de son programme de logement social, relaie Assabah.
Enfin, la SONADAC s’engage à apporter une contribution financière substantielle à Casablanca Iskane & Équipement, conformément aux clauses de la convention. Cette participation, échelonnée entre fin 2025 et début 2029, s’élèvera à 250 millions de dirhams par tranche, pour un montant global de 2 milliards de dirhams, assurant ainsi le financement nécessaire à l’aboutissement de ce projet tant attendu.







