Mohamed Haramou, surnommé "le poulain" de Hosni Benslimane par ceux qui l'ont côtoyé, est né à Taza il y a 53 ans. Il est marié et père de deux enfants. Selon ses proches, il a souhaité intégrer les rangs des Forces armées royales (FAR) dès son plus jeune âge. Son vœu a été exaucé: Haramou est sorti sous-lieutenant de gendarmerie de l'Académie royale militaire.
Mohamed Haramou a vite été repéré par le général Hosni Benslimane qui l'incorpore au sein du Groupement d'escadrons d'honneur (GEH), une des principales structures de la Gendarmerie royale, à côté du Groupement de sécurité et d'intervention de la gendarmerie (GSIGR). Implanté à Rabat, le GEH a pour missions essentielles de rendre les honneurs et d’assurer l’escorte et la sécurité rapprochée des personnalités. Autrement dit, celle du roi et des VIP. Après la mort du colonel Hani, qui assumait la direction du GEH, le roi Mohammed VI a confié Mohamed Haramou la responsabilité de ce groupement.
Lire aussi : Portrait. Général Hosni Benslimane: mission accomplie
Au cours de sa mission, Mohamed Haramou a prouvé ses compétences en accomplissant son travail avec sérieux et abnégation. Il a atteint le grade de colonel puis de général de division, toujours sous les yeux et les conseils de Hosni Benslimane. Ses proches parlent d'un homme "jovial et ouvert".
Pour rappel, la Gendarmerie royale marocaine a été créée par le décret-loi (Dahir) du 29 avril 1957. Elle est une force publique chargée de "veiller à la sûreté publique et d'assurer le maintien de l'ordre et l'exécution des lois". Ce corps a le privilège d'exercer toute son activité dans un cadre juridique bien défini par des textes législatifs. C'est une force "statutairement militaire". La Gendarmerie royale "fait partie intégrante des Forces armées royales". Elle est composée "de militaires de carrière, de sous-officiers et d'officiers". La Gendarmerie est militaire dans son organisation "hiérarchique, dans ses moyens, dans son administration et dans sa forme de commandement".