Comme chacun pouvait s'y attendre, Mohamed Abdelaziz a été réélu secrétaire général du front Polisario et de la pseudo-«RASD». Seule nouveauté, aucun candidat, à l’opposé des congrès précédents, n’a voulu se présenter contre l’indéboulonnable Mohammed Abdelaziz. Et pour cause, ses camarades au «politburo» en ont assez d’avoir à jouer à chaque fois le rôle peu reluisant de «lièvres» ou de faire-valoir pour lui assurer une élection «démocratique».
Avec cette énième réélection, il va de soi que le président de la «République démocratique sahraouie», avec le président de la république du Zimbabwe et de l’Union africaine, Robert Mugabe, bat le record de longévité à la tête de son entité fantoche.
Maintenant, problème: Mohamed Abdelaziz est malade. Il est même atteint d’un cancer de poumon dont il a peu de chances de sortir sain et sauf. Voudrait-il alors se tailler un statut de «président ad vitam aeternum»? C’est du moins le sentiment qu’il donne, pour le plus grand malheur d’une population retenue contre son gré et qui continue d’être livrée en proie à la famine et à l’humiliation.