La sanction est tombée tel un couperet. Anas Doukkali a été expulsé du PPS, après l’expiration de l’ultimatum que ses (désormais ex) camarades lui avaient fixé pour qu'il présente ses excuses publiques pour des «dépassements» qui lui ont été reprochés après son éviction à la tête du ministère de la Santé. Cet ultimatum lui avait été notifié suite à une réunion, en session extraordinaire, du Comité central du parti, le 4 octobre dernier.
Le communiqué diffusé par la direction de ce parti désormais dans l'opposition, dans la soirée d'hier, mercredi 23 octobre, indique que des décisions disciplinaires avaient été prises par le Bureau politique, mais sans citer de nom.
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Une source, interrogée par Le360, faisant partie de la direction du parti dirigé par Nabil Benabdallah, confirme qu’il s’agissait là, bel et bien, de l’ancien ministre de la Santé. N’ayant nullement apprécié la décision de son parti de quitter le gouvernement lors du remaniement ministériel, Anas Doukkali avait tenté d’influer le cours des travaux de la session extraordinaire du 4 octobre dernier, accompagné en cela par quelques militants acquis à sa cause.
Rappelons qu’en outre, une sanction similaire avait été prise à l’encontre de Rachid Sadik et de Lahcen Belkou, membres du Comité central du PPS.