Le Samedi 10 décembre 2022, les Lions de l’Atlas ont éliminé le Portugal et se sont qualifiés pour les demi-finales de la Coupe du monde au Qatar. Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans un éditorial daté du lundi 12 décembre, que cet événement historique restera inscrit dans les mémoires.
Chacun se souviendra que les enfants de cette terre, dans le pays du Roi Mohammed VI, ne craignent que le Bon Dieu. Ils croient en eux, en leur patrie et en leur capacité de transformer le rêve marocain en une réalité à laquelle le monde entier rend aujourd'hui. C’est d’ailleurs, pour l’entraîneur des Lions de l’Atlas, par cette confiance et cette foi, “Nya”, que les joueurs doivent être portés.
La joie était à son comble. Dès la fin du match, la foule, en effervescence, a envahi les rues, gonflant les artères où des milliers de drapeaux flottaient dans les vents, au rythme des chants et des vivats. L’éditorial du quotidien Al Akhbar souligne que personne ne pensait que l’équipe nationale pourrait réaliser cette épopée footballistique exceptionnelle. Mais l’impossible n’est pas marocain.
Mais, désormais, cet exploit inédit confère une lourde responsabilité aux Lions de L’Atlas. Car il s’avère que ce rêve ne concerne pas seulement les Marocains: il est porté par toute l’Afrique et le monde arabe, qui les suit avec autant d’enthousiasme. Oui, le royaume est devenu la fierté de dizaines de peuples admiratifs de sa volonté, son talent et son patriotisme sincère. Et ils sont bien peu nombreux, ceux qui ne se réjouissent pas du parcours magnifique des Lions de l’Atlas.
L’éditorialiste du quotidien Assabah rapporte également que personne ne croyait que le Maroc se qualifierait pour le carré d’or du Mondial 2022 au Qatar. Un exploit qui a été célébré dans la liesse jusqu’à l’aube.
Nous restent ces images marquantes: En-Nesyri qui s’envole, Bono et ses détentes insensées,, Amrabat qui contre les passes de ses adversaires, Amallah qui manœuvre avec prestance, Ounahi qui fonce parmi les coéquipiers de Ronaldo, Ziyech qui se joue des défenseurs du côté gauche et Hakimi, Attiat Allah, Saiss, El Yamik, formant un barrage solide face aux assauts des Portugais.
Ce qu’ont réalisé ces onze hommes sur le terrain, depuis le début de la Coupe du monde, est admirable. Féérique.