"Je défie ce parti de fournir le moindre bilan positif", a affirmé, ce mardi 17 septembre, l'ancien dirigeant de l'USFP devant le Forum de la MAP, regrettant d'autre part la fragilité et la passivité de "tous les partis politiques face aux problèmes épineux qui se posent à la société dans les domaines social, économique et culturel".
Prié de donner son avis sur l'appel à une réconciliation interne au sein de l'USFP, récemment lancée par son secrétaire général, Driss Lachgar, ce poète et écrivain a été franc et dur, en affirmant en substance qu'il n'est pas intéressé par cet appel et qu'en ce qui le concerne, la page de l'USFP "a été tournée".
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Mohamed Achaari a par ailleurs estimé que la femme est "libre" de jouir "de son propre corps", en référence à l'affaire de Hajar Raissouni, celle-ci étant poursuivie par la justice pour "avortement clandestin".
Il s'est prononcé pour la défense des libertés individuelles, appelant implicitement à une réforme du code pénal.
"Il faut lutter contre l'obscurantisme", a-t-il souligné.