Le Maroc ne tolérera aucune tentative susceptible de remettre en question le principe sacré son intégrité territoriale. Le roi Mohammed VI a été on ne peut plus ferme et catégorique sur l’inaliénabilité de sa souveraineté sur les provinces sahariennes du royaume, dans son discours devant la 70ème Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies.
Dans ce discours, dont lecture a été donnée hier mercredi par le prince Moulay Rachid, le souverain a rappelé l’ONU à ses responsabilités précisant que son «travail ne devrait pas être un facteur d’instabilité pour les pays qui contribuent à l’action et à la coopération multilatérales».
Une précision qui rappelle la clarification apportée par le souverain dans son discours-vérité commémorant le 39ème anniversaire de la Marche verte, prononcé le 6 novembre 2014.
«Non à toute tentative de révision des principes et paramètres de négociation, ainsi qu’à toute autre tentative visant à reconsidérer ou élargir le mandat de la Minurso, y compris la question d’observation des droits de l’Homme», avait précisé le souverain, en réponse aux tentatives de dévier le processus de Manhasset, lancé sur la base de l’offre marocaine d’autonomie.
Si le Maroc tend la main aux différentes parties prenantes du conflit, c’est « pour rechercher une solution à la question du Sahara», avait expliqué le souverain, en précisant que la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire est «immuable et non négociable».
Le cadrage royal devant l’assemblée générale de l’ONU se veut ainsi une nouvelle piqûre de rappel à l’adresse de l’ONU, appelée à «poursuivre ses efforts pour régler les différends par les voies pacifiques» et «maintenir son engagement à respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale pour réaliser la paix, la sécurité et la stabilité auxquelles aspirent les peuples du monde».