Les projecteurs du monde des affaires et de nombreux observateurs sont braqués sur la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), en raison des rumeurs véhiculées ici et là sur le nom du successeur de Miriem Bensalah, dont le second mandat arrivera à terme le 22 mai 2018.
Si aucune candidature n’a officiellement été déposée, force est de constater que les supputations vont déjà bon train, alimentant les débats à bien des égards. Lesquels resteront d’ailleurs vifs jusqu’au 13 avril, date à laquelle le nom des candidats sera officiellement connu. Jusqu’à cette date, la loi de la compétition primera. Car d’ici là, certains candidats pourraient se manifester pour se retirer de la course à la dernière minute en faveur d’autres personnes, alors que certains autres pourraient également faire leur entrée dans le jeu pour baliser la voie ou affaiblir le camp d’autres parties.
Le nom de l’ancien président du Rassemblement national des indépendants (RNI) et ex-ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Salaheddine Mezouar, circule. Le quotidien Akhbar Al Youm, qui se penche sur ce sujet dans son édition du week-end des 24 et 25 mars, s’interroge sur le fait que l’ancien argentier du royaume dans le gouvernement de Abbas El Fassi (2007-2011) n’exerce aucune activité dans le monde des affaires depuis qu’il a quitté le navire de la Colombe en 2016. Et du coup, il serait considéré comme salarié du Groupe Laâlej, spécialisé dans l’agroalimentaire, qui aurait l’intention de présenter sa candidature à la tête de l’une de ses filières, fait remarquer le quotidien.
Rappelons que le vote pour la présidence de la CGEM se fait à bulletin secret lors de l’assemblée générale élective. Selon le règlement intérieur de l’institution, le nombre de voix attribué à chaque membre est fonction du chiffre d’affaires de l’entreprise membre, selon un barème.