Mezouar a annoncé ces mesures après une réunion de travail au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, en présence du ministre de l'Intérieur, Mohamed Hassad et des représentants du ministère de la Justice et des Libertés, du ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger et des Affaires de la migration et du secrétariat général du gouvernement. Driss El Yazami, président du Conseil national des droits de l'Homme a également participé à cette réunion qui intervient quelques jours après que le souverain ait dénoncé, dans son discours de la fête du trône, les mauvais services que fournissent certains consulats au RME.
Au niveau de l'Administration centrale, le ministre a fait savoir qu'il sera procédé à la restructuration des services chargés des affaires consulaires et la consolidation de leurs capacités et compétences, ajoutant que des missions d'audit seront dépêchées, cette semaine aux consulats dans le but d'évaluer le rendement des fonctionnaires consulaires et agents locaux sur la base des critères de compétence, de transparence et de dévouement au service de la communauté marocaine résidant à l'étranger.
Les mesures urgentes, a souligné M. Mezouar, visent à insuffler un sang nouveau et à rajeunir les staffs consulaires (environ 30) à partir du mois de novembre prochain, à l'issue d'une session de formation de trois mois, précisant que ces cadres et jeunes compétences ont été sélectionnés, outre l'ouverture sur les fils de la communauté pour exercer au sein des consulats, conformément aux dispositions juridiques.
Le ministre a annoncé qu'à partir du 17 Août, un numéro vert international sera mis à la disposition des membres de la communauté marocaine à l'étranger pour recevoir leurs plaintes et doléances et écouter leurs requêtes, outre la mise sur pied d'un mécanisme chargé du suivi et du traitement des dossiers le plus tôt possible.
Parmi les autres mesures prises en faveur des Marocains du monde figurent l'ouverture de nouveaux consulats, la flexibilité dans la délivrance des documents portant notamment les noms amazighs, l'élargissement de la durée de l'acte de naissance à six mois au lieu de trois mois comme actuellement en vigueur. Les tribunaux marocains vont pour leur part recevoir comme fermes instructions de se pencher et de prononcer des verdicts liés à des litiges relatifs à l'état civil dans un délai ne dépassant pas une semaine.